Suite de l’article sur la Non vérification crypto et lecture seule.
Le problème des très gros objets peut être résolu avec un fonctionnement segmenté de l’application. D’un côté on a l’application principale qui structure et délivre des informations aux utilisateurs, par exemple la page de diffusion des vidéos. Et de l’autre un serveur uniquement dédié au stockage des objets volumineux.
L’application principale peut fonctionner classiquement sur une ou plusieurs instances et faire référence à du contenu, y compris volumineux, hébergé sur un autre serveur. Le contenu est constitué d’objets parfaitement référencés par leurs empreintes et dont l’usage est définit par des liens. On ne fait là qu’exporter le problème des gros objets.
Un serveur uniquement dédié au stockage des objets volumineux va devoir résoudre le problème de la vérification des objets volumineux sans avoir à se poser de question sur leurs pertinences. La pertinence des données, ce sont les applications qui la gère avec les liens. Ce serveur devient ainsi un centre de distribution de données (CDN) dont la stratégie de vérification peut être adaptée. Et là , l’usage des instances sur ces serveurs étant très restreint en fonctionnalité, il est possible d’alléger la vérification des objets. La vérification peut ne plus être systématique avant un téléchargement par un client mais peut être préprogrammée périodiquement lors de faibles sollicitations. Cela veut dire qu’il faut faire confiance à un serveur qui, peut-être, n’est pas entièrement sous contrôle. Il reste possible bien sûr de vérifier la validité des objets après téléchargement.
Reste un petit engrenage à ajouter là dedans. Il faut que la ou les applications, dans des instances différentes, soient capable non seulement de manipuler la référence d’un objet volumineux sans l’avoir effectivement à portée, mais soient aussi capable de faire pointer l’utilisateur sur le bon point de stockage de l’objet volumineux. C’est à dire qu’elles soient capable de désigner le bon centre de données au bon moment.
Pour cela, soit chaque application dispose d’une configuration définissant quel (unique) centre de données utiliser pour les objets dont la taille (défini par un lien de propriété) est supérieure à une limite de vérification. Soit l’application crée un lien (de propriété) définissant pour chaque objet volumineux sur quel centre de données il est disponible. La première solution est la plus simple, la seconde est la plus souple, et les deux peuvent cohabiter.
L’air de rien, le lien définissant sur quel centre de données est disponible un objet volumineux, la deuxième solution, existe déjà . Pour une entité il est possible de définir un lien avec pour objet méta ‘nebule/objet/entite/localisation
‘ afin de donner des points de présences d’une entité. Cet objet méta réservé, non utilisé aujourd’hui, pourrait être abandonné et directement remplacé par l’objet méta ‘nebule/objet/localisation
‘ plus générique. Ça tombe bien, ce dernier existe déjà … ne reste maintenant qu’à l’implémenter dans le code…