Liens dissimulés et champs utilisés

Lorsque un lien est dissimulé, le cœur du lien à dissimuler est chiffré et placé comme un champs du lien de dissimulation.

Certains liens, en fonction surtout de leur type, peuvent avoir des champs cible et méta à zéro. Ces champs présents mais de valeur nulle ont une taille réduite et calculable. Cela veut dire que la taille du champs du lien dissimulation peut donner une bonne indication non des champs dissimulés mais du champs action du lien à dissimuler, c’est à dire du type de lien.

Cette détermination du type de lien en elle même n’est pas vraiment problématique mais peut être couplée à d’autres informations pour essayer de lever la dissimulation des champs, par exemple un changement de comportement d’une entité signataire ou destinataire du lien de dissimulation. Cependant comme le lien de dissimulation ne doit pas avoir de champs date signifiant, tel que définit dans l’article Schéma lien dissimulé – timestamp, la relation temporelle est difficile à mettre en évidence.

Un problème similaire va se poser avec les liens à dissimuler contenants des identifiants de tailles non conventionnelles, c’est à dire les objets virtuels. La taille résultant ne permet pas retrouver les champs du lien mais donne un indication sur le type d’un des champs.

A cause de la variation de taille non prévisible des champs des liens à dissimuler, il n’est pas possible d’ajouter un bourrage (padding) préventif fixe. Ce bourrage aurait pu simplement des zéros ajoutés au besoin au champs méta sans changer sa signification, ou des caractères espace.

Il est cependant possible d’ajouter un bourrage aléatoire de caractères espace de au moins trois fois la taille du champs source du lien à dissimuler, et de tout au plus cinq fois. Cette fonctionnalité est facile à ajouter lors de la dissimulation d’un lien et ne change ni sa vérification ni son traitement. C’est juste un peu d’espace consommé en plus pour les liens.

Transcodage et translation

Suite aux articles Anonymisation/dissimulation des liens – ségrégation partielle, transcodage, Transcodage des liens dissimulés et Anonymisation des fichiers transcodés, il était apparu un problème avec le contenu des fichiers transcodés.

Le transcodage des identifiants des objets pour lesquels on dissimule des liens permet de stocker ces liens dans des fichiers non directement associés à l’identifiant de l’objet concerné. C’est en fait une translation d’identifiant.

Ces objets ‘virtuels’ translatés doivent pouvoir être partagés par transfert ou synchronisation sans risquer de dévoiler l’association entre l’identifiant en clair et l’identifiant translaté.

Le système de translation aujourd’hui mis en place est basé sur une clé unique de translation par entité. Cette translation doit être une fonction à sens unique, donc à base de prise d’empreinte (hash), y compris lorsqu’une ou plusieurs translations sont connues. Enfin, la translation doit être dépendante de l’entité qui les utilise, c’est à dire qu’une même clé peut être commune à plusieurs entités sans donner les mêmes translations.

Anonymisation des fichiers transcodés

Suite aux articles Anonymisation/dissimulation des liens – ségrégation partielle, transcodage et Transcodage des liens dissimulés, il apparaît un problème avec le contenu des fichiers transcodés.

Le fait qu’une entité synchronise des liens dissimulés que d’autres entités partagent et les range dans des fichiers transcodés peut révéler l’ID de l’objet transcodé. Et par tâtonnement on peut retourner ainsi le transcodage de tous les objets.

Il suffit qu’une entité attaquante génère un lien dissimulé à destination d’une entité attaquée concernant un objet en particulier. L’entité attaquée va alors ranger le lien dissimulé dans le fichier transcodé. L’entité attaquante peut alors rechercher quel fichier transcodé contient sont lien dissimulé et en déduire que ce fichier transcodé correspond à l’objet.

En plus, si le lien dissimulé n’a aucune action valable, il ne sera pas exploité, donc pas détecté par l’entité attaquée.

Il faut trouver une parade. Peut-être que l’on peut chiffrer les fichiers transcodé avec la clé de transcodage. A voir…

L’algorithme de transcodage doit être non réversible.

Transcodage des liens dissimulés

Suite aux articles Anonymisation/dissimulation des liens – ségrégation partielle et transcodage, voici le nommage des liens transcodés :

/l/HashEntitéDestinataire_HashObjetTranscodé

Cela répond aussi au problème du nettoyage puisque la forme du nom n’entre pas en conflit avec les ID des objets, il est discernable des fichiers de ségrégation des liens dissimulés et il est clairement rattaché à une entité.

La clé de transcodage ainsi que l’algorithme seront abordés plus tard.

Anonymisation/dissimulation des liens – transcodage

Suite à l’article Anonymisation/dissimulation des liens – ségrégation et temporalité et ségrégation partielle, la réflexion et l’implémentation sur le stockage et l’échange des liens dissimulés progresse.

La méthode de ségrégation des liens dissimulés développée est suffisante pour retrouver les liens dissimulés et les partager. Mais si le partage est efficace parce que l’on ne récupère que les liens dissimulés des entités connues, la lecture des liens n’est clairement pas efficace.

Lors de la consultation des liens d’une objet particulier, il faut lire tous les liens de l’objet, facile, et lire l’intégralité des liens dissimulés parce que l’on ne sait pas à l’avance quelle entité à dissimulé des liens pour cet objet. Il manque de pouvoir localement (indépendamment du partage) stocker les liens en fonction des objets source, cible et méta. Mais il faut aussi ne pas dévoiler cette association d’objets cités dans la partie dissimulée du lien, ce qui permet rapidement de lever la partie dissimulée.
Il est possible de transcoder les identifiants des objets cités par le lien dissimulé. On parle bien de travailler toujours sur des fichiers de stockage dédiés aux liens dissimulés, et donc indépendamment des liens non dissimulés. Ce transcodage doit permettre de ne pas révéler l’association entre les objets cités par le lien dissimulé. Ce transcodage peut être commun à tous les objets avec une clé de codage commune, ou chaque objet peut disposer de sa propre clé de codage. Et bien sûr, chaque entité dispose de sa/ses clés de transcodage, donc chiffrées avec la clé privée.
Un transcodage avec une clé unique est plus facile puisque l’on peut chiffrer cette clé et la stocker à un endroit unique, mais il est moins sûr que le transcodage à clés individuelles.
Pour commencer on va partir sur la base de la clé unique de transcodage.

Les liens dissimulés dans des fichiers transcodés sont lisibles publiquement et peuvent potentiellement être synchronisés mais ils n’ont pas vocation à remplacer les liens dissimulés dans les fichiers dédiés à la ségrégation et utilisés lors du partage des liens.

Le nettoyage des fichiers des liens dissimulés et transcodés devient un nouveau problème.
Plusieurs entités pouvant localement générer des liens dissimulés, et donc utiliser des clés de transcodage différentes, il n’y a pas de méthode de nettoyage générique des liens dissimulés dans les fichiers transcodés. Seule une entité peut faire le nettoyage de ses propres fichiers transcodés. Il faut donc que ces fichiers transcodés soient clairement associés à une entité.

Il est possible par contre de supprimer tous les fichiers transcodés d’une entité (ou plus). Il faut dans ce cas que l’entité, une fois déverrouillée, reconstitue ses fichiers transcodés.
Cela lève un nouveau problème, comment savoir que tous les fichiers transcodés sont présents et qu’ils sont à jour. Avec cette méthode, il ne faut pas que les fichiers dédiés à la ségrégation des liens dissimulés pour une entité soient manipulés par une autre entité parce que les fichiers transcodés ne seront pas synchrones. Et les transferts ne sont pas possibles.

Les entités ne doivent pas synchroniser les liens dissimulés des autres entités !

Il reste encore des réflexions à mener autour de cette méthode de transcodage.

Implémentation de la gestion des liens dissimulés

La bibliothèque nebule en php orienté objet est en cours de modification pour être capable de gérer les liens dissimulés.

La classe qui gère les I/O reçoit une nouvelle fonction parce que la demande de liens dissimulés ne se gère pas de la même façon que les autres liens.
La partie écriture a été modifiée aussi afin de détecter si le lien à écrire est dissimulé ou pas. Dans le cas d’un lien dissimulé le fichier de stockage est différent.
Et lors de la lecture de liens dissimulés, il est possible de préciser un signataire, ce qui cible directement un seul fichier de liens à lire.

La classe qui gère les liens va être modifiée pour être capable d’interroger la classe des I/O pour les liens dissimulés ou non.

Double offuscation de lien ou entités de session

L’un des problèmes fondamentaux des liens offusqués aujourd’hui est que l’on doit maintenir impérativement la liaison entre l’entité signataire du lien et une entité destinataire. C’est le seul moyen de permettre à l’entité destinataire de « recevoir » des liens d’une entité source signataire.

Mais cette liaison marque un échange entre deux entités, ce qui déjà dévoile quelque chose que l’on ne voudrait pas forcément voir apparaître publiquement. Il faut pouvoir anonymiser cette liaison.

Pour éviter le marquage de cette relation entre deux entités, il y a deux voies possibles utilisant des entités intermédiaires.

La première solution, pas forcément très élégante, est de faire une double dissimulation des liens. Le premier niveau de dissimulation fait intervenir les deux entités précédentes. Le second niveau va sur-dissimuler le lien mais cette fois-ci avec une entité signataire neutre. Chaque entité de la liaison échange génère et échange préalablement une entité neutre qu’ils s’approprient par des liens dissimulés (pour eux-même). Il faut un mécanisme d’échange préalable des entités neutres de la même façon que l’on échangerait préalablement un secret partagé.
Mais cette méthode ne marche pas avec la dernière modification de la structure du lien dissimulé qui impose au lien dissimulé le signataire du lien non dissimulé.

On peut cependant conserver la notion d’entités neutres dédiées à une échange entre deux entités. Pas besoin de sur-dissimulation, il faut juste être capable d’associer une entité neutre à l’entité d’un correspondant. Nous avons dans ce cas des entités neutre pouvant faire office d’entités de session en complément/remplacement d’une clé de session.

Anonymisation/dissimulation des liens – ségrégation partielle

Suite à l’article Anonymisation/dissimulation des liens – ségrégation et temporalité, la réflexion sur le stockage et l’échange des liens dissimulés continue.

Il était question de créer un dossier spécifique pour stocker les liens dissimulés. Le nommage des fichiers contenant ces liens doit aussi être différent des entités signataires et destinataires des liens, et ce nommage peut par facilité faire référence simultanément à ces deux entités. Mais il est possible de juste appliquer le nommage de ces fichiers dans le dossier des liens. Cette organisation et cette séparation des liens dans des fichiers clairement distincts répond au besoin. Et lors du nettoyage des liens, le traitement peut être différencié par rapport à la structure du nom des fichiers.

Le nommage proposé des fichiers contenants les liens dissimulés :

/l/HashEntitéDestinataire-HashEntitéSignataire

Le hash de l’entité destinataire est en premier, ainsi, pour une entité, tous les liens dissimulés ou non sont dans des fichiers co-localisés, c’est à dire commençant par le hash de l’entité.

Il faut par contre, lors de la synchronisation des groupes et des conversation récupérer à la fois les liens de l’objet de conversation et les liens dissimulés.

Schéma lien dissimulé – timestamp

Suite à l’article sur le nouveau schéma des liens dissimulés, une précision s’impose concernant les champs Timestamp, les marques de temps.

Le lien à dissimuler contient une marque de temps qui est très souvent nécessaire à l’interprétation du lien, et notamment lors de sa suppression. De l’autre côté nous avons aussi une marque de temps sur le lien dissimulé cette fois. Mais nous ne devons pas avoir une copie directe de la marque de temps du lien à dissimuler vers le lien dissimulé parce que cette marque de temps va se retrouver potentiellement dans d’autres liens générés au même moment… et pourrait donner des indications sur le lien à dissimuler.

Il faut donc que la marque de temps du lien dissimulé soit clairement non reliée à la marque de temps du lien à dissimuler.

Du coup, un autre problème émerge, comment fait-on pour supprimer un lien à dissimuler, et donc en même temps le lien dissimulé ?

Le lien de suppression du lien à dissimuler doit être le même avec comme champs action x. Mais comme il contient toutes les informations, à part le champs action, du lien à dissimuler, il faut aussi dissimuler le lien de suppression. Jusque là, c’est facile il a une marque de temps différente et en lisant les liens dissimulés on peut voir la suppression.

Mais faut-il aussi un lien de suppression du lien dissimulé de suppression ? Et où celui-ci doit-il être stocké ?

La notion de lien dissimulé et à dissimuler est assez pénible à écrire, et donc à lire. Il faut peut-être aussi revoir le vocabulaire à ce niveau pour que ce soit plus fluide…

Anonymisation/dissimulation des liens – ségrégation et temporalité

Dans l’article sur l’Anonymisation/dissimulation des liens, on a vu que le stockage et le partage des liens dissimulés, de type c, était difficile si on voulait respecter le fonctionnement nominal des liens tels que définis depuis longtemps dans nebule.

Les seuls identifiants objets réels en clair dans le lien sont l’entité signataire et l’entité destinataire. Ce peut être d’ailleurs la même entité qui dissimule ses propres liens. Il n’est donc pas possible de diffuser les liens dissimulés autre part que sur l’entité destinataire.

Cependant les liens dissimulés ne jouent pas le même jeux que les liens en clair. Il faut peut-être les sortir du circuit normal des liens et mettre en place un circuit dédié.

Par exemple on peut dédier un nouveau dossier pour leur stockage, un dossier nommé c par exemple.
On peut aussi imaginer que ce dossier dédié ne serait pas structuré de la même façon. Il doit être fait référence aux entités qui dissimulent des liens, mais il est possible de segmenter encore un tout petit peu. On peut avoir des noms de fichiers de stockage des liens dissimulés faisant référence à l’entité signataire et l’entité destinataire. Ainsi il serait possible de retrouver les liens qui nous concerne et uniquement ceux-là sans avoir besoin d’un tri coûteux.

Il faut penser aussi que les liens dissimulés ne seront pas forcément horodatés correctement. Seul le champ temporel dissimulé sera exploitable pour l’entité destinataire. Les liens ne peuvent donc pas raisonnablement être pré-classés par ancienneté.

Le problème résiduel de performance tien dans le fait que lorsque l’on ouvre une session avec une entité, il faut relire et déchiffrer tous les liens même si l’on en cherche qu’un seul. Il est peut-être possible de stocker les liens dissimulés lus, et donc déjà vérifiés, dans un objet protégé. La vérification pourrait ne plus être faite systématiquement. Cet objet particulier pourrait être lui aussi dans le dossier dédié c, et donc ne pas respecter les contraintes de vérification de son empreinte, et donc de pouvoir être agrandi régulièrement. Dans ce cas la lecture des liens dissimulés se ferait beaucoup plus rapidement.
Reste à savoir quand et comment on alimente ce gros fichier tampon des liens dissimulés…

Options de désactivation de protection et de dissimulation

La protection des objets est fonctionnelle. La dissimulation des liens des objets pas encore. Les deux sont implémentés dans la bibliothèque nebule.

Mais il y a désormais des options pour les désactiver, elles sont activées par défaut :

  • permitProtectedObject : Cette option active la possibilité de gérer la protection des objets et la possibilité de prendre en compte les liens de type k.
  • permitObfuscatedLink : Cette option active la possibilité de gérer la dissimulation (offuscation) des liens des objets et la possibilité de prendre en compte les liens de type c.

Lorsque une option est désactivée, le type de lien correspondant n’est plus géré, il est explicitement refusé. C’est à dire que les liens existants sont ignorés et les nouveaux liens sont rejetés comme invalides.

Ces options sont encore en cours d’ajout dans le code mais sont déjà fonctionnels pour les liens.

Définition des groupes

La gestion des groupes est entièrement revue et corrigée dans la bibliothèque nebule en PHP orienté objet et dans les applications (sylabe, klicty, messae).
Une fois les applications mises à jour, les groupes existants disparaîtront.

Cet article invalide la définition de groupe telle que définit dans l’article Définition des groupes du 14/01/2016.

Cette implémentation des groupes sera aussi utilisée pour les conversations contenant des messages.

OG / Groupe

Le groupe est un objet définit comme tel, c’est à dire qu’il doit avoir un type mime nebule/objet/groupe.

Fondamentalement, le groupe est un ensemble de plusieurs objets. C’est à dire, c’est le regroupement d’au moins deux objets. Le lien peut donc à ce titre être vu comme la matérialisation d’un groupe. Mais la définition du groupe doit être plus restrictive afin que celui-ci soit utilisable. Pour cela, dans nebule, le groupe n’est reconnu comme tel uniquement si il est marqué de son type mime. Il est cependant possible d’instancier explicitement un objet comme groupe et de l’utiliser comme tel en cas de besoin.

Le groupe va permettre de regrouper, et donc d’associer et de retrouver, des objets. L’objet du groupe va avoir des liens vers d’autres objets afin de les définir comme membres du groupe.

Un groupe peut avoir des liens de membres vers des objets définis aussi comme groupes. Ces objets peuvent être vus comme des sous-groupes. La bibliothèque nebule ne prend en compte qu’un seul niveau de groupe, c’est à dire que les sous-groupes sont gérés simplement comme des objets.

Continuer la lecture de Définition des groupes

Anonymisation/dissimulation des liens

Il y a déjà une série d’articles en 2012 sur la Liaison secrète (et suite), puis en 2014 sur l’Anonymisation de lien (et correction du registre de lien), et enfin en 2015 sur la Dissimulation de liens, multi-entités et anonymat et l’Exploitation de liens dissimulés.

On trouve dès 2015 un schéma d’implémentation d’un lien dissimulé (offusqué) et le mécanisme cryptographique utilisé :

20150627-nebule-schema-crypto-lien-c

Mais la mise en pratique ne suit pas alors que la bibliothèque nebule en php orienté objet est prête à reconnaître les liens dissimulés.

Parce qu’en pratique, il ne suffit pas juste de générer ces liens et de les lire, il faut aussi les stocker de manière à pouvoir les retrouver tout en gardant des performances acceptables lors du passage à l’échelle.

Comme l’anonymisation attendue nécessite la mise en place d’un minimum de déception vis-à-vis d’un adversaire, il n’est pas possible de stocker les liens dissimulés dans les liens des objets concernés. Cela casserait presque immédiatement la confidentialité du lien dissimulé parce que les objets ont souvent chacun des rôles propres et donc des places privilégiées dans les liens qui servent aux usages de ces objets.

Les deux seules informations que l’on ne peut dissimuler sans bloquer le transfert et l’exploitation des liens dissimulés, c’est l’entité signataire et l’entité destinataire (si différente). Donc le stockage ne peut se faire que de façon connexe à des deux entités. Si ce n’est pas le cas les liens ne pourront pas être retrouvés et utilisés lorsque nécessaire.

Prenons le cas d’une entité qui décide de dissimuler la grande majorité de son activité, elle va donc dissimuler tous les liens qu’elle génère (ou presque). Là où habituellement le stockage des liens aurait été réparti entre tous les objets concernés, du fait de la dissimulation ils vont tous se retrouver attachés à un même objet, l’entité signataire. Cela veut dire que pour extraire un lien de cette entité il va falloir parcourir tous les liens. Cela peut fortement impacter les performances de l’ensemble.
Et c’est aussi sans compter le problème de distribution des liens parce que l’on les distribue aujourd’hui que vers les objets source, cible et méta… et non sur les entités signataires. L’entité destinataire est dans ce cas naturellement desservie directement, est-ce un problème si l’entité signataire ne l’est pas ?
Une autre méthode pourrait consister à créer un objet de référence rattaché à l’entité et spécifiquement dédié à recevoir les liens dissimulés. Mais les liens dissimulés ne contenant pas cette objet de référence, on doit créer un processus plus complexe pour la distribution des liens tenant compte des entités signataires et destinataires.
On peut aussi mettre tous les liens chiffrés dans les liens d’un objet c puisque c’est le type de lien après dissimulation. Mais cela veut dire que tous les liens dissimulés de toutes les entités se retrouvent au même endroit. On ne fait que déplacer le problème de la longue liste des liens à parcourir.
Enfin on peut rester sur une des premières idées qui consiste à stocker des liens dissimulés non plus dans la partie du stockage dédié au liens mais directement dans un objet. Le défaut de cette méthode est qu’à chaque nouveau lien dissimulé généré, il faut refaire un nouvel objet avec une novelle empreinte… et donc un nouveau lien pour le retrouver.

On rejoint le problème de la persistance des données dans le temps, de leurs objets et liens associés. Une solution déjà proposée, mais non implémentée, consiste à organiser un nettoyage par l’oubli des objets et des liens dans le temps en fonction d’une pondération.

Pour commencer à expérimenter, les liens dissimulés seront stockés uniquement avec l’entité destinataire. Cela ne remet pas en cause la distribution actuelle des liens. On verra à l’expérience comment gérer un flux massif de liens et son impact sur les performances.

Sondages et votes

Dans un article La Suisse pourrait imposer l’open-source pour le vote électronique de Numerama, il est de nouveau question de la mise à disposition du code source du programme sous forme de logiciel libre.

L’avenir du vote électronique ne fait aucun doute, seule sa réalisation pose problème aujourd’hui. Beaucoup de débats comparatifs et contradictoires ont lieux vis-à-vis de la pertinence du vote électronique et de la confiance que l’on peut apporter aux machines de vote et au processus dans son ensemble. Ces débats peuvent paraître très conservateurs mais ils sont néanmoins nécessaires puisque le vote est un acte fondamental de nos démocraties, c’est le moyen d’expression de chacun d’entre nous.

La confiance en ce genre de machine de vote et du code qui l’anime ne peut être assurée sans l’ouverture du code à minima en lecture. Il faut aussi connaître précisément l’environnement de compilation et d’exécution pour le code soit parfaitement reproductible. Et bien sûr, il faut être sûr ce c’est bien ce code qui a été utilisé et pas un autre.
Invoquer le secret industriel sur du code pour un processus parfaitement connu et un enjeu majeur de démocratie, c’est particulièrement malhonnête. Tout au plus une société éditrice peut-elle demander un droit de paternité et une restriction de commercialisation à son seul bénéfice. Mais il suffit à l’état qui fait la commande du code de demander, et payer, explicitement la libre diffusion ou la libéralisation complète du code.

Le code doit être capable dans son ensemble de permettre la centralisation des votes, l’anonymisation des électeurs ainsi que la vérification en temps réel et à postériori du décompte des votes. L’authentification de l’utilisateur devrait être le principal problème mais il apparaît que c’est en fait le décompte et sa vérification qui interpellent le plus souvent les détracteurs du vote électronique.

Un vote a un point de départ dans le temps et une fin à partir de laquelle le décompte des votes est considéré comme définitif.

L’anonymisation est aussi un problème pour la vérification de conformité du vote à postériori puisqu’elle casse le lien sûr entre le votant et le vote unitaire. On peut ainsi affirmer que le votant à voté (il a posé un papier et signé le paraphore) mais on ne peut pas le prouver à postériori (était-ce vraiment lui).
La capacité de multi-entité et la dissimulation de liens dans nebule permettent de résoudre ce problème.

Voici un scénario possible de vote avec les objets et liens de nebule :

  1. Pour un vote, une entité maîtresse du vote est générée. Elle est explicitement reconnue par les autorités comme telle. Son seul rôle est de générer les jetons de vote et de les attribuer aux électeurs.
  2. L’entité maîtresse du vote va générer autant d’objets jetons qu’il y a de votants. Ces jetons sont aléatoires et n’ont pas de relation directes avec les électeurs. Chaque jeton est en fait la partie publique d’un bi-clé cryptographique (RSA par exemple). La clé privée de chaque jetons est protégé par un mot de passe stocké dans un objet protégé par et pour l’entité maîtresse (dans un premier temps).
  3. Le jeton est en fait l’entité qui réalisera le vote via la clé privée. Chaque vote peut être vérifié par rapport au jeton, c’est à dire la clé publique.
  4. Pour chaque objets de clés privées de chaque jetons, l’entité maîtresse va partager le secret de chiffrement de l’objet contenant le mot de passe. Le lien entre objet chiffré et objet non chiffré est dissimulé, c’est à dire que c’est un lien de type c masquant le vrai lien.
  5. La clé privée de l’entité maîtresse est détruite. Il n’est ainsi plus possible de retrouver l’intégralité des relations en les jetons et les électeurs mais il est possible de vérifier que tous les électeurs ont reçus un lien dissimulé et de vérifier tous les jetons réalisant le vote.
  6. Pour un vote, une entité de décompte du vote est générée. Elle est explicitement reconnue par l’entité maîtresse Son seul rôle est de recueillir et de valider les votes. La période de vote démarre.
  7. L’électeur, c’est à dire l’entités votantes, va récupérer auprès de l’entité maîtresse du vote l’intégralité des jetons et des clés privées associées (et pas juste son jeton). Il va ainsi obtenir tous les liens dont le lien dissimulé le concernant. Via le lien dissimulé, il va savoir quel est la clé privée du jeton que l’entité maîtresse lui a attribué. Disposant de cette information il peut déprotéger à son profit l’objet contenant le mot de passe de la clé privée du jeton.
  8. L’électeur, mettant à profit la clé privée du jeton, peut réaliser un ou plusieurs votes, seul le dernier est pris en compte. Le vote consiste en un lien entre le jeton et le choix de vote dans le contexte de l’entité de décompte du vote (champs méta).
  9. L’entité de décompte du vote vérifie régulièrement auprès de tous les électeurs la présence de liens dont elle est le contexte. au fur et à mesure de la récupération des liens, elle se les approprie (signature du lien de vote).
  10. A la fin de la période de vote, la clé privé de l’entité de décompte du vote est détruite. Plus aucun vote ne peut être ajouté, modifié ou supprimé. Les votes comptabilisés sont ceux qui ont été signés par l’entité de décompte du vote.
  11. L’électeur qui souhaite rendre publique son vote a juste à prouver qu’il dispose du jeton en utilisant sa clé privée pour autre chose que le vote en relation avec sa véritable entité. Il peut aussi révéler le lien dissimulé que lui avait généré l’entité maîtresse du vote.

Un des aspects des liens dissimulés est qu’il est possible de les dissimuler pour plusieurs entités. Ainsi il est possible de générer une entité d’audit du vote à qui l’entité maîtresse partagera les liens dissimulés, de façon également dissimulé.L’entité d’audit devient capable à postériori de vérifier la bonne association entre jetons de vote et électeurs sans être elle-même capable d’émettre de nouveaux jetons.

Le sondage est moins contraignant et surtout peut être à choix multiples.

Exploitation de liens dissimulés

Dans l’article sur la Dissimulation de liens, multi-entités et anonymat, on a vu comment implémenter des liens dissimulés dans d’autres liens.

Ici, on va apporter quelques précisions pratiques.

Déjà, un lien dissimulé va apparaître avec une entité signataire et une entité destinataire du lien. On a vu que c’était le minimum vital pour que cela fonctionne et que l’on puisse partager les liens même si cela implique de travailler sur les entités pour parfaire l’anonymisation. Il y a le cas particulier du lien dissimulé pour soi-même, dans ce cas l’entité signataire est aussi l’entité destinataire.

Lorsque l’on regarde les liens d’un objet, on va voir tous les liens non dissimulés. Si une entité est déverrouillée, il faut en plus parcourir tous les liens de type c de l’objet de l’entité pour en extraire les liens dissimulés relatifs à l’objet que l’on regardait. Dans le cas de multiples entités esclaves d’une entité maîtresse, il faut faire de même pour extraire tous les liens dissimulés pour toutes les entités accessibles. Il faut veiller dans ce cas à ce que l’interface montre clairement qui est l’entité concernée pour éviter toute confusion de l’utilisateur.

Dissimulation de liens, multi-entités et anonymat

La dissimulation de lien tel que prévu dans nebule n’est que la première partie permettant l’anonymisation des échanges entre entités.

Voir les articles précédents :
Liaison secrète et suite ;
Nouvelle version v1.2, Anonymisation de lien et correction du registre ;
Lien de type c, précisions ;
Entités multiples, gestion, relations et anonymat et Entité multiples ;
Nébuleuse sociétale et confiance – Chiffrement par défaut

Cette dissimulation d’un lien se fait avec un lien de type c. On a bien sûr dans le registre du lien visible l’entité qui génère ce lien, l’entité signataire. Et on a l’entité destinataire qui peut déchiffrer ce lien dissimulé et en extraire le vrai lien. Et comme dans la version publique de ce lien on a à la fois l’entité source et l’entité destinataire qui sont visibles, il n’y a pas d’anonymat. Ce type de lien permet juste de dissimuler l’usage d’un objet.

2015.06.27 lien c

Un lien dissimulé ne peut pas contenir un autre lien dissimulé. On interdit donc les multi-niveaux de liens dissimulés qui seraient un véritable calvaire à traiter.

Un lien peut être dissimulé pour soi-même. C’est à dire que l’entité signataire est aussi l’entité destinataire.

Si un lien doit être dissimulé pour plusieurs destinataires, il faut générer un lien pour chaque destinataire. La seule façon de réduire le nombre de liens pour un grand nombre de destinataires est d’utiliser la notion de groupe disposant de son propre bi-clé. Ce type de groupe est pour l’instant purement théorique.

Ce maintien comme public des entités sources et destinataires est une nécessité au niveau du lien, c’est une des bases de la confiance dans les liens. Pour que le lien puisse être validé et accepté par une entité ou retransmit par un relais, l’identification des entités est incontournable. Et donc avec l’identification nous avons aussi l’imputabilité et la non répudiation.

Si on veut assurer de l’anonymat pour les entités, puisque l’on ne peut pas travailler au niveau du lien, il faut travailler au niveau de l’entitié. On va dans ce cas travailler sur la notion de déception, c’est à dire faire apparaître des entités pour ce qu’elles ne sont pas ou tromper sur la nature des entités.
L’idée retenu consiste, pour chaque entité qui souhaite anonymiser ses échanges avec une autre entité, à générer une entité esclave avec laquelle elle n’a aucun lien. Ou plutôt, le lien d’entité maîtresse à entité esclave est un lien dissimulé pour l’entité maîtresse uniquement. Ici, personne à par l’entité maîtresse ne peut affirmer juste sur les liens que l’entité esclave lui est reliée.
Lorsque l’on veut échanger de façon anonyme, on transmet à l’entité destinataire l’identifiant de l’entité esclave, et vice versa. Cette transmission doit bien sûr être faîte par un autre moyen de communication ou au pire par un seul lien dissimulé.

L’anonymisation complète est donc la combinaison des liens de dissimulation de liens et d’une capacité multi-entités des programmes.

La dissimulation est en cours d’implémentation dans sylabe en programmation php orienté objet. Mais le plus gros du travail sera à faire dans la librairie nebule puisque c’est elle qui manipulera les liens et présentera ceux-ci à l’application, c’est à dire sylabe, dans une forme exploitable. L’application n’a pas à se soucier de savoir si le lien est dissimulé, elle peut le lire ou elle ne peut pas. Tout au plus peut-elle afficher qu’un lien est dissimulé pour information de l’utilisateur.
La capacité multi-entités de sylabe est maintenant beaucoup plus facile à gérer en programmation php orienté objet. Mais il reste à implémenter la génération des entités esclaves avec dissimulation de leur entité maîtresse.

Une autre dimension n’est pas prise en compte ici, c’est le trafic entre les serveurs pour les échanges d’informations. Il faudra faire attention à la remontée possible aux entités maîtresses par leurs échanges.

Enfin, pour terminer, aujourd’hui c’est la course au chiffrement par défaut de tous les échanges pour tout un tas de programmes et services sur Internet. Ce chiffrement par défaut est bon pour l’utilisateur en général. Et il masque dans la masse les échanges pour qui la confidentialité est critique. Ainsi il ne suffit plus d’écouter le trafic chiffré pour retrouver ses ennemis.
Mais cette logique est perverse. Le chiffrement par défaut est une aberration, un remède de cheval posé en urgence faut de mieux. Nous avons besoin d’échanger aussi des choses publiquement, comme sur un forum ou dans la presse. Nous ne devrions pas avoir des outils de communication tout chiffré et d’autres tout public, chaque outil devrait permettre les deux et clairement indiqué ce qui est protégé de ce qui ne l’est pas…

Lien de type c, précisions

La documentation a été complétée pour le lien de type c :

Ce lien contient un lien chiffré. Il permet d’offusquer des liens entre objets et donc d’anonymiser certaines actions de l’entité.

Le champs HashSource fait référence à l’entité destinataire du lien, celle qui peut le déchiffrer. A part le champs de l’entité signataire, c’est le seul champs qui fait référence à un objet.

Le champs HashCible ne contient pas la référence d’un objet mais le lien chiffré et encodé en hexadécimal. Le chiffrement est de type symétrique avec la clé de session. Le lien offusqué n’a pas grand intérêt en lui même, c’est le lien déchiffré qui en a.

Le champs HashMeta ne contient pas la référence d’un objet mais la clé de chiffrement du lien, dite clé de session. Cette clé est chiffrée (asymétrique) pour l’entité destinataire et encodée en hexadécimal.

Lors du traitement des liens, si une entité est déverrouillée, les liens offusqués pour cette entité doivent être déchiffrés et utilisés en remplacement des liens offusqués originels. Les liens offusqués doivent être vérifiés avant déchiffrement. Les liens déchiffrés doivent être vérifiés avant exploitation.

CF : Documentation_-_nebule_v1.2 – Action_c_-_Chiffrement_de_lien

Anonymisation de lien – correction du registre

Voici une petite correction suite à l’article sur l’Anonymisation de lien.

Tant que l’on en est encore dans la mise en place du code pour gérer le lien de type c, une petite modification est réalisée sur le registre de ce type de lien.

Si on regarde la philosophie dans l’ordre des champs du registre des liens, l’objet méta est souvent une sorte d’opérateur entre deux objets. Cet objet méta peut souvent être vu comme annexe ou de valeur nulle dans certains cas. Le lien de type k contient notamment une entité destinataire qui peut consulter l’objet, et une clé de session chiffrée. On a ici le choix pour l’objet méta entre l’entité et la clé de session. J’opte pour la clé de session.

Voici donc le nouveau registre de lien de type c :

Signature_Signataire_TimeStamp_c_EntitéCible_LienChiffré_CléSession

 

Anonymisation de lien

MàJ 11/06/2014 : le registre de lien a été changé : Anonymisation de lien – correction du registre

Dans la version 1.2 de nebule, le nouveau lien de type c a pour rôle d’anonymiser les actions des entités. Cette anonymisation doit permettre de cacher la relation entre l’entité d’un côté et ses actions sur des objets de l’autre. Il faut donc cacher non seulement le type de lien mais aussi que le lien relie ces objets. C’est la suite des articles liaison secrète et suite de fin 2012.

Il faut malgré tout permettre la libre diffusion des liens générés pour que ceux-ci soient transmis sur un réseau public et ouvert notamment via des entités relais. Cette transmission est assurée par le fait que l’entité signataire apparaît en clair puisqu’il faut être capable de vérifier la signature du lien.

L’anonymisation consiste en l’offuscation du vrai lien dans un lien caractéristique, le lien de type c. Le vrai lien, celui qui a un intérêt, est chiffré et intégré au lien de type c. Pour que la vérification des liens soit la plus simple possible, elle ne doit pas gérer le lien offusqué différemment. Le registre du lien doit donc être identique aux autres liens à l’exception de l’action et ce registre doit passer les mêmes tests de validation.

Si le lien offusqué mentionne l’entité signataire, il doit peut-être pouvoir être lisible par une autre entité. C’est le cas si l’on souhaite partage un lien de la même façon que l’on pourrait souhaiter partager un objet. Il faut donc que le lien offusqué fasse aussi référence à l’entité destinataire. L’entité destinataire, ou entité cible, qui peut être la même que l’entité signataire, sera positionnée dans le registre en 5ème position. Cette place est habituellement occupée par l’objet source.

Il faut prévoir une clé de session (un mot de passe) pour chiffrer le lien (chiffrement symétrique) parce que celui-ci n’a pas forcément une taille adéquate pour le chiffrement asymétrique. La clé de session chiffrée doit être encodé en hexadécimal. La clé de session chiffrée sera positionnée dans le registre en 6ème position. Cette place est habituellement occupée par l’objet destinataire.

Enfin, le lien offusqué, chiffré, doit être encodé en hexadécimal. Le lien offusqué sera positionné dans le registre en 7ème position.

Voici donc le registre de lien de type c :

Signature_Signataire_TimeStamp_c_EntitéCible_CléSession_LienChiffré

Le lien à offusquer est chiffré (symétrique) avec la clé de session et ajouté en position 7. La clé de session est chiffrée (asymétrique) avec la clé publique de l’entité cible et ajoutée en position 6. L’entité cible est ajoutée en position 5.

On ne peut dans ce cas pas offusquer la relation entre l’entité signataire et l’entité cible. La présence de la première entité est indispensable pour vérifier la signature du lien. La présence de la seconde entité est nécessaire pour que le lien puisse lui parvenir et lui indiquer que le lien la concerne. Le reste du lien est complètement offusqué.

Lors du traitement des liens d’un objet, Il faut à la fois consulter les liens de l’objet mais aussi consulter les liens offusqués attachés à l’entité courante. Ensuite seulement peut se faire le nettoyage des liens marqués supprimés.
On remarquera que cette façon de procéder permet bien sûr de ne pas révéler certains liens, mais aussi de marquer secrètement comme supprimés des liens alors qu’ils sont encore publiquement reconnus comme valides. Dans le même ordre d’idé, on peut camoufler un objet sous un type mime assez banal mais offusquer un lien dévoilant sa vraie nature. Un vrai terrain de jeux de cache cache en perspective !

Il reste un autre aspect de l’anonymat. Il peut être nécessaire de permettre des échanges entre deux entités sans qu’il n’y ai de lien entre elles, même de liens offusqués. Ce problème peut être résolu avec la génération d’entités esclaves le temps de quelques échanges. Il n’est pas possible dans ce cas de rattache directement ces entités esclaves à notre entité principale ni d’héberger cette entité sur son serveur personnel sous peine de dévoiler immédiatement la relation entre les deux. Il faut aussi prévoir un mécanisme pour que des entités puissent attendre des liens d’entités inconnues tout en étant capable de vérifier ces liens. Une fois le contact établit, il devient aisé, via l’offuscation de liens, de prouver sa véritable identité, c’est à dire de faire un lien entre entité esclave et entité maître. Il y a encore de la recherche à faire à ce niveau…