Arborescence virtuelle

Dans nos systèmes d’information actuels, le rangement des fichiers dans une arborescence est non seulement classique mais fondamentale et souvent incontournable. L’autre forme de rangement est d’utiliser une base de données.

Il est possible avec nebule de simuler une arborescence mais virtuelle et uniquement constituée d’objets et de liens.
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Un arborescence commence par une racine, par exemple ‘/‘. Dans cette racine on va trouver des fichiers, des sous-dossiers et des fichiers dans les sous-dossiers.
Chaque fichier a nativement un nom ou au pire un identifiant unique. Les fichiers vont avoir en plus un ou des liens pour les positionner dans l’arborescence à un ou plusieurs endroits.
Chaque dossier est constitué de l’objet contenant son nom. Cet objet de nommage est lié au dossier parent par un lien, lui-même relié à son dossier parent… jusqu’à la racine.

Le nom des objets ne pose pas de problème, il risque juste de changer d’une entité à l’autre. Le nom d’un dossier peut par contre avoir deux formes, mais on ne doit en gérer qu’une seule.
Soit le nom d’un dossier ne contient que sont nom et pas l’ensemble de l’arborescence. Dans ce cason peut avoir n’importe quel nom, y compris des noms avec le caractère séparateur de dossiers ‘/’. Mais si on souhaite mettre deux dossiers avec le même nom dans deux branches différentes de l’arborescence, il y a conflit sur le nom et donc mélange des fichiers enfants.
Soit le nom d’un dossier contient l’ensemble de l’arborescence. On résoud les problèmes de conflit. Et on n’accepte pas des noms de dossiers avec le caractère séparateur de dossiers. C’est la meilleur solution.

Comme il est possible que plusieurs entités créent plusieurs arborescences différentes ou en reconnaîssent plusieurs, il faut un objet unique de référence de cette arborescence. L’objet contenant ‘/’ doit dans ce cas être lié à l’objet de référence, et il en est de même pour tous les objets de l’aborescence.
Ainsi, comme pour l’émulation de commentaires dans le blog, les objets on des liens entre eux avec comme contexte un objet de référence. Les mêmes liens peuvent tout à fait être reproduire intégralement ou partiellement avec un autre objet de référence et ne pas entrer en conflit.

On obtient, du fait même de la base nebulisée, des comportements spécifiques sur l’arborescence.
Par exemple dans une arborescence de fichiers d’une société, le chef pose un nouveau fichier dans un sous-dossier. Tout le monde dans la société va voir ce nouveau fichier. Un des employé ‘copie’ le fichier ailleurs dans l’arborescence, tout le monde voit le nouveau fichier. Si il le modifie, il crée un objet de mise à jour et les deux fichiers sont mis à jours. Cela est intéressant puisque tous les emplacements sont tenus à jours mais cela peut déjà poser problème puisque l’on ne voulait peut-être pas tout mettre à jour. Il faut donc bien distinguer la mise à jour et le dérivé.
Prenons un autre cas. Un des employé modifie le nom du fichier créé par le chef. tout le monde voit la modification. Le chef décide d’annuler le nouveau nom, de redonner le nom d’origine au fichier. Tout le monde va voir le fichier revenir à son nom d’origine… sauf peut-être celui qui avait renommé le fichier puisque la gestion sociale des liens va peut-être décider que personne ne peut annuler son opération, même si le chef est son supérieur hiérarchique dans la société.

Cette arborescence virtuelle sera ajoutée pour expérimentation à sylabe. Comme ce n’est pas quelque chose de vraiment natif dans la philosophie de nebule, l’implémentation se fera sous forme d’un module.

On peut ensuite, sur cette base, aller plus loin avec par exemple inotify. Pour un dossier spécifié et ses sous dossiers, tout changement sur un dossier ou un fichier serait immédiatement nébulisé et synchronisé vers un serveur local ou distant.