Bootstrap niveau de code

La stratégie de développement du bootstrap mérite une petite explication.

Ce « petit » morceau de code unique de quelques 6500 lignes aujourd’hui a pour rôle de recherche et charger la bibliothèque nebule et l’application demandée par l’utilisateur.

Son interface est sommaire, spartiate. L’utilisateur moyen n’a pas beaucoup de raison de s’y aventurer en temps normal. Si le bootstrap apparaît c’est sûrement pour un problème grave…

Son code résulte de la tension forte entre le besoin d’une code de démarrage unique des applications et le besoin récurrent de mise à jour en cas de faille.

Pour cela il intègre une bibliothèque réduite et limité de nebule afin de pouvoir manipuler les objets et liens en provenance uniquement des entités autorités. Ensuite, une fois l’application chargée, c’est le code de la bibliothèque complète qui est utilisée, mais celle-ci est tenu à jour en recherchant toujours la dernière version disponible. Et il en est de même pour les différentes applications.

Le code du bootstrap a été fait en programmation procédurale (dit libpp) afin qu’il n’y ai pas de confusion avec le code de la bibliothèque complète en programmation orientée objet (dit libpoo).

Afin de pouvoir être d’une certaine utilité en cas de problème, le bootstrap intègre trois toutes petites applications :

  • app 0 : sélection de l’application à lancer pour l’utilisateur.
  • app 1 : documentation nebule.
  • app 2 : application par défaut, ne fait rien que d’afficher une page simple.

Nœuds et références

Entre le nÅ“ud et la référence, peu de différence à voir. C’est surtout un usage dans le code.

La référence RID (Reference ID) est un nÅ“ud NID que l’on utilise explicitement comme point de départ d’une recherche d’objets.

Là o`u un NID différent va être utilisé pour désigner chaque groupes, un RID va être unique pour retrouver une propriété.

Par exemple une conversation est un groupe de messages. Mais chaque conversation est unique, chacune dispose d’un NID propre.

Le suivi d’un code d’une application se fait en récupérant le dernier lien depuis un RID. Mais on peut aussi voir ce RID comme un groupe des versions successives de cette application.

Le nommage d’un RID n’a pas de raison d’être même si ce n’est pas interdit.

P̩rim̬tre fonctionnel bootstrap Рlibpp

Jusque là le bootstrap intégrait une bibliothèque PHP procédurale (libpp) de nebule héritée et remaniée avec le temps mais ayant gardée tout ce qui était fonctionnel.

Or pour le bootstrap certaines fonctionnalités n’ont pas d’utilisé. Et comme il va falloir réécrire et revoir en grande partie cette bibliothèque, c’est le bon moment pour la simplifier. Et on va commencer par supprimer les parties sans utilité.

Au niveau cryptographie, seul la génération et la vérification des liens est utile. Le chiffrement d’objets n’a pas de raison d’être présent. La dissimulation de liens n’a pour l’instant pas d’utilité non plus.

La gestion des attributs d’objets n’a pas d’utilité mais il faut garder la capacité à suivre les mises à jours d’un objet et être capable d’aller chercher des mises à jour. Mais afin de réduire la complexité, seul le HTML sera utilisable.

Les liens supportés seront mono-registre et mono-cœur.

Le travail fait avant par la bibliothèque de nebule en bash permettait de générer un nouveau puppetmaster. Cela va devenir une nouvelle fonction dans le périmètre du bootstrap, et donc de la libpp. Il faut donc conserver la capacité de générer de nouvelles entités et de générer des liens.

Une autre partie qui va être intégrée au bootstrap, c’est la possibilité de faire les mises à jours des applications. Il faut donc que le bootstrap soit capable de parler avec le reste du monde. Seul le HTTP sera pris en compte pour ça. Et cela concerne aussi les entités.

Tout le reste fera partie de la bibliothèque en PHP orienté objet (libpoo).

Application d’authentification et gestion des entités déverrouillables

La gestion des entités déverrouillables sur une instance de serveur est pour l’instant rudimentaire. Toute entité qui réussi à poser une clé publique et une clé privée sur l’instance peut se connecter. Il serait intéressant de pouvoir restreindre ces entités à un groupe connu et alimenté par les autorités locales. Ce groupe pourrait être vu comme un annuaire. On peut imaginer aussi un mécanisme de cooptation. Et on peux imaginer un bannissement sur liste noire même si cette méthode doit être couplée à un autre mécanisme.

Dans la lignée de la réflexion, il pourrait être intéressant de déléguer l’authentification à une application dédiée avec retour à l’application d’origine si ça se passe bien.

Oubli, nettoyage et suppression des liens

Suite des articles Nettoyage des liens et suite, et Suppression et oubli. Le sujet est déjà ancien et il y a eu quelques réflexions sur les objets mais rien de concert n’a été mis en place. Cette absence d’implémentation s’explique parce que la gestion des relations sociales dans les liens n’est pas assez avancée. Le but est double, gérer le stockage et améliorer les performances.

Cependant il est possible de continuer la réflexion notamment sur les liens qui n’ont pas les mêmes contraintes que les objets. La gestion des liens dissimulés dans des fichiers de liens spécifiquement nommés a créé une brèche dans le nommage strict des fichiers de liens. Une première tentative avait commencée avec le stockages de liens anciens dans des fichiers de liens avec un chaînage au fichier d’origine mais n’avait pas abouti du fait de plusieurs problèmes.

Aujourd’hui il est possible de gérer les liens suivant deux méthodes, l’ancienneté et/ou le surnombre. Et cela va trouver une solution dans deux type d’actions, la suppression ou la mise à l’écart dans des fichiers d’archivage datés dédiés. Il faut une option d’activation de l’oubli des liens, une option de sélection de la méthode et option de sélection de l’action. On peut envisager d’utiliser les deux méthodes simultanément.

Pour la méthode de l’ancienneté, il faut distinguer quel type de lien on doit garder disponible immédiatement. Cela veut dire des options par types de liens pour dire l’ancienneté maximale attendue. La notion de sociabilité des liens et intéressante aussi parce qu’il suffit de garder un seul lien signé par l’entité ayant le plus gros score social.

Pour la méthode du surnombre, il faut aussi distinguer le type de lien parce que certains liens sont indispensables au bon fonctionnement d’un objet. Pour chaque type de liens, on garde les liens les plus récents à concurrence du nombre autorisé. Il faut une option par type de liens de définition du nombre à garder pour chaque types. Peut-être faut-il prévoir une gestion sociale afin de pondérer l’ordre des liens et de garder les liens les plus pertinents.

Certains objets ont des rôles importants comme les codes des applications. Ils sont assez facile à gérer parce que les liens sont signés d’une autorité maîtresse du code. Cela va peut-être nécessiter la création d’un nouveau type social mixant strict et réputation pour les gérer encore plus facilement.

Pour l’action de suppression c’est facile, il suffit de ré-écrire le fichier des liens d’un objet en ne gardant que ceux désirés. Les autres liens sont oubliés et perdus localement. Il n’y a pas de mécanisme de corbeille, si besoin il faut basculer sur l’action de mise à l’écart.

Pour l’action de mise à l’écart, on ré-écrit les liens désirés dans le fichiers des liens de l’objet et on écrit les autres liens dans un autre fichier avec un nommage spécial. Ce nommage commence par l’identifiant de l’objet et se voit ajouter une marque de temps et une valeur aléatoire. L’identifiant permet de relier les liens contenus à l’objet concerné. La marque de temps permet de remonter dans le temps progressivement en cas de besoin. La valeur aléatoire empêche la récupération à distance des liens anciens. Le datage se fait à la journée, reste à choisir la base de temps utilisée.

La mise à l’écart de liens avec un horodatage permet un nettoyage facile à posteriori des liens anciens. Et cela permet aussi localement d’activer une utilisation des liens plus anciens sur la sélection d’une date de départ mais au prix de performances dégradées. Ce paramètre de recherche temporelle doit être un argument de l’URL des applications et doit être contrôlé par une option d’autorisation pour une entité déverrouillée ou non.

Ensuite il y a deux stratégies pour rechercher et traiter les fichiers de liens trop gros et/ou avec des liens trop anciens. Soit on fait une recherche globale systématique à intervalle régulier ou lorsque que les performances baissent. Soit on met en place lors de la lecture des fichiers de liens des détecteurs à seuils afin de détecter à l’usage les fichiers de liens nécessitant un nettoyage, et on les traitent immédiatement ou à intervalle régulier.

Lien à quatre champs objets – quoi

Suite des articles Lien à quatre champs objets et Structure du lien à quatre champs objets.

Avant de réorganiser le registre des liens il faut réfléchir aux besoins.

Ajouter un champs version du (registre du) lien est intéressant parce qu’il permettrait nativement des évolutions et des scissions dans la gestions des liens. La scission des liens n’est clairement pas un but parce qu’il introduit des incompatibilités de communications entre différentes communautés (comme les langues), mais c’est une possibilité qui serait ouverte.

Le cÅ“ur du registre des liens avec aujourd’hui un triptyque de champs source_destination_méta pourrait devenir un champs unique contenant des sous-champs en plus grand nombre (mais strictement limité). Ce champs unifié cÅ“ur du registre pourrait avoir 4 sous-champs pour source-destination-opération-contexte et recevoir en plus le champs action. Doit-il en avoir plus ? Est-ce que l’on peut utiliser un autre modèle type qui-quoi-quand-comment-pourquoi… ?

Le lien doit aussi pouvoir facilement supporter la dissimulation de lien, c’est à l’offuscation de du cÅ“ur du registre du lien.

Par contre, il n’est toujours pas opportun de gérer dans un lien de multiples cÅ“urs de lien à la façon du RDF.

Si refonte du lien, cela entraînera un nouvellement complet des implémentations des librairies et des applications avec une incompatibilité forte avec l’existant.

Fusion des monnaies dans la bibliothèque

Plutôt que de laisser tout dans une application et un module, la gestion des monnaies a migré vers la bibliothèque nebule.

C’est plus simple pour l’application mais cela a nécessité pas mal de modifications dans la bibliothèque. Cela veut dire aussi que la documentation dispose maintenant d’une partie dédiée.

Premiers essais pour bientôt !

Dissimulation, transcodage et dossier privé

La réflexion de l’article Anonymisation/dissimulation des liens – transcodage est très intéressante parce qu’elle rejoint la réflexion originel de nebule implémenté en bash pour les expérimentations. Cette implémentation en bash est clairement mono-entité, c’est à dire à l’usage exclusif d’une entité là où une implémentation en php comme l’application sylabe permet un usage multi-entités simultané.

L’implémentation en bash utilise un dossier nommé /pub pour recevoir les dossiers o et l contenants les objets et les liens dits publiques, ou plutôt publiables. Ce dossier /pub peut être partagé via un serveur web. Mais il y a aussi un dossier nommé /priv qui lui reçoit des dossiers o et l contenants les objets et les liens dits privés, donc non publiables. Le dossier des objets privés permet de recevoir le contenu des objets protégés et déchiffrés le temps de leur utilisation. Le dossier des liens privés n’a jamais été utilisé mais il correspond tout à fait à ce que l’on essaye de faire aujourd’hui avec le transcodage pour les liens de dissimulation.

La structure typique des dossiers de l’implémentation en bash :

/home/user
   +-> /neb
       +-> /pub
       |   +-> /l
       |   +-> /o
       +-> /priv
           +-> /l
           +-> /o

Or le problème de la dissimulation est facile à résoudre sans transcodage dans l’implémentation bash. Mais ce n’est pas transposable dans l’implémentation en php à cause de la notion cité plus haut de capacité multi-entités simultané. Les fichiers transcodés contenants les liens dissimulés répartis par ID d’objets sont le pendant direct des liens du dossier /priv/l.

Liens hypertexte et insertions

Liens hypertexte

Le lien hypertexte a fait le succès de l’Internet en permettant depuis un document HTML de pointer vers d’autres documents HTML, ou d’autres ressources, et sur d’autres serveurs à travers tout l’Internet. C’est tellement pratique que d’autres programmes reprennent le même principe, par exemple les outils de bureautique qui permettent de pointer vers des fichiers externes sur le réseau ou localement sur la machine.

Le lien hypertexte ou ses équivalents utilisent une balise dans le texte du document. Cette balise est interprétée par le programme exploitant le document pour l’utilisateur. Et à la place de la balise on montre à l’utilisateur un contenu descriptif sur la destination comme un texte ou une image.

Dans les objets manipulés par nebule, il est possible d’ajouter une balise propre à nebule. Cette balise ne peut pas être la même que pour un document HTML parce que les objets peuvent ne pas être exploités via une page web. La balise doit se déclarer comme balise nebule et faire référence à un objet avec un élément de remplacement. Dans le cas de l’application sylabe, la balise sera remplacée par un lien HTML pointant vers l’objet mais sur le même serveur web.

Ici pas de nécessité de localisation dans la balise parce que la cible, un objet, est une URI et non une URL. Et le protocole n’est pas précisé parce que c’est le programme qui génère l’affichage qui va se charger de choisir le moyen de renvoie, HTTP, FTP, SMTP, XMPP, etc…

Insertions

Mais de la même façon, une balise peut être utilisée pour non plus renvoyer l’utilisateur vers une ressource externe mais plutôt pour inclure une ressource dans l’affichage présenté à l’utilisateur d’un objet. On obtient ainsi plusieurs contenus affichés en même temps par l’intermédiaire d’un seul objet maître.

C’est ce qui est fait par exemple dans l’inclusion de parties dans une page d’un Wiki.

Cela veut dire que les objets contenus doivent être présents sur le serveur pour permettre un affichage complet. Dans le cas contraire il devra être montré clairement à l’utilisateur qu’une partie du contenu manque.

Chaque objet peut avoir une mise à jour. Il est judicieux pour un même objet maître de ne pas suivre les liens de mise à jour des objets contenus. Mais il est possible de générer et de suivre les mises à jour de l’objet maître intégrant celles des objets contenus.

Traitement social des liens sur liste

Typiquement, dans une conversation, on peut n’afficher les messages que de certaines entités. C’est le cas si on a marqué la conversation comme fermée.

Jusque là on listait les liens de tous les messages de la conversation puis le module filtrait les liens par rapport aux entités de la conversation.

Maintenant, la bibliothèque nebule intègre dans la partie calcul social deux nouvelles façons de filtrer les liens : onlist et offlist
Il faut préalablement envoyer au module de filtre social la liste des ID des entités que l’on veut garder ou filtrer puis appeler le filtre.

Cela centralise le processus et simplifie les applications et modules.

Réorganisation des entités spéciales – gestion

Suite des articles Réorganisation des entités spéciales – inventaire de départ. et groupes d’entités.

L’application option permet aujourd’hui d’afficher les autorités globales et locales. Cette interface avec l’instance nebule du serveur doit être le seul point de gestion de ces entités et de leurs rôles. Cette application va donc devoir évoluer pour prendre en compte les évolutions des entités spéciales, et pas seulement les afficher.

Définition des groupes

La gestion des groupes est entièrement revue et corrigée dans la bibliothèque nebule en PHP orienté objet et dans les applications (sylabe, klicty, messae).
Une fois les applications mises à jour, les groupes existants disparaîtront.

Cet article invalide la définition de groupe telle que définit dans l’article Définition des groupes du 14/01/2016.

Cette implémentation des groupes sera aussi utilisée pour les conversations contenant des messages.

OG / Groupe

Le groupe est un objet définit comme tel, c’est à dire qu’il doit avoir un type mime nebule/objet/groupe.

Fondamentalement, le groupe est un ensemble de plusieurs objets. C’est à dire, c’est le regroupement d’au moins deux objets. Le lien peut donc à ce titre être vu comme la matérialisation d’un groupe. Mais la définition du groupe doit être plus restrictive afin que celui-ci soit utilisable. Pour cela, dans nebule, le groupe n’est reconnu comme tel uniquement si il est marqué de son type mime. Il est cependant possible d’instancier explicitement un objet comme groupe et de l’utiliser comme tel en cas de besoin.

Le groupe va permettre de regrouper, et donc d’associer et de retrouver, des objets. L’objet du groupe va avoir des liens vers d’autres objets afin de les définir comme membres du groupe.

Un groupe peut avoir des liens de membres vers des objets définis aussi comme groupes. Ces objets peuvent être vus comme des sous-groupes. La bibliothèque nebule ne prend en compte qu’un seul niveau de groupe, c’est à dire que les sous-groupes sont gérés simplement comme des objets.

Continuer la lecture de Définition des groupes

Frontal et relai d’information verrouillé en écriture

Le mécanisme de transmission d’objets et de liens dans nebule permet de distribuer de façon sûr l’information.

Mais le serveur qui héberge des informations et l’application qui manipule ces informations peuvent tous deux être attaqués afin de corrompre ou supprimer ces informations.

Cette capacité de relais fiable de l’information peut être exploité pour maintenir ‘au chaud’ la source de certaines information et n’exposer publiquement que des relais. On peut même avoir plusieurs couches concentriques de relais, ce qui se rapproche beaucoup du chaînage de proxys web. Mais si le cheminement de l’information s’apparente à des sauts entre relais, chaque relai peut être vu individuellement comme un serveur frontal de partage de l’information. Le rôle de frontal l’empêche de relayer automatiquement une attaque, celle-ci doit d’abord compromettre le serveur frontal avant de pouvoir espérer continuer vers la source de l’information.

Enfin, il est possible de faire transiter de 3 façons différents l’information entre source et relais :

  1. le serveur relai va chercher régulièrement de l’information à synchroniser sur la source (ou un autre relai) ;
  2. le serveur source va synchroniser via une connexion montante, et l’application upload, l’information ;
  3. le serveur source va synchroniser l’information en synchronisant le système de fichier, c’est à dire l’intégralité de l’instance nebule.

Afin de renforcer la robustesse d’une instance de serveur nebule, il est possible d’utiliser l’option de verrouillage globale en écriture. Si cette option est forcée dans le fichier de configuration de l’instance, elle ne peut être modifiée via nebule. Mais si cette option interdit au moteur de la bibliothèque nebule d’écrire quoi que ce soit, cela n’empêche pas le serveur web lui même, une application ou un module compromis, d’écrire. Il est aussi possible de rendre impossible l’écriture des objets et liens en changeant les droits sur le système de fichier contenant la page web. Dans ce cas, seule la synchronisation complète via le système de fichier permet de transmettre l’information.

Ainsi, pour l’entité bachue, maître du code, le serveur qui reçoit le nom de domaine, et donc les connexion, est un frontal qui n’a pas de lien réseau direct vers la source, c’est à dire l’entité bachue elle-même.

Le passage par support amovible (air gap) interdit toute attaque directe de l’entité source.

Copier/coller et marquage

Dans les différentes applications sont hérités des classes de la bibliothèque nebule un équivalent du copier/coller. C’est un équivalent parce que cela ne fonctionne pas tout à fait pareil.

Copier un objet que l’on collerait ailleurs pourrait se rapprocher de copier un fichier mais cela ne veut rien dire dans nebule parce qu’un objet copié… ne donnerait que l’objet lui même. Seul une transformation (dérivation) donne un nouvel objet à part entière, aussi infime soit la transformation.

De même, un couper/coller n’a pas plus de sens parce que cela reviendrait à retirer un objet pour le remettre au même endroit.

Quand on parle d’endroit d’un objet, techniquement c’est son emplacement de stockage. Mais pour l’utilisateur d’une application cela peut vouloir dire que c’est l’usage de l’objet qui est copié. On copie donc un usage, c’est à dire plus ou moins un lien, d’un objet pour en faire autre chose. Par exemple on peut vouloir faire apparaître l’objet dans plusieurs endroits différents d’une arborescence.
Pour répondre à cette usage sans usurper la fonction de copier/coller, il a été introduit depuis quelques temps dans les applications la notion de marquage. Marquer un ou plusieurs objets permet ensuite d’y faire référence plus tard ailleurs dans l’application, ou dans une autre application. Ainsi, un objet dans une arborescence peut être marqué puis peut être utilisé dans la messagerie pour le transmettre à quelqu’un.

Le marquage peut contenir des objets, y compris sous forme d’entités de groupes ou de messages, et/ou des liens. L’application qui permet l’usage des objets et liens doit faire le tri de ce qui est utilisable pour elle entre les différents types d’objets et les liens.

Il peut être possible de parler d’un vrai copier/coller ou couper/coller d’un objet non pas localement mais entre plusieurs instance de nebule, c’est à dire entre plusieurs serveurs. Le copier/coller reviendrait à une duplication de l’objet sur une autre instance. Le couper/coller reviendrait à dupliquer un objet sur une autre instance puis à supprimer l’objet localement, par exemple pour faire de la place.

Chargement de liens

Les applications génèrent par elles-même les liens dont elles ont besoin pour répondre aux usages des utilisateurs.

Il est possible de transmettre des liens qui ne peuvent être générés localement. C’est le cas des mises à jours d’applications.
Pour cela, il existe deux méthodes et deux moyens. Le code correspondant à été ré-écrit dans la bibliothèque nebule.

Pour qu’un lien soit traité, il faut que les trois soit validées :

  1. permitWrite : permet d’écrire des objets ou des liens.
  2. permitWriteLink : permet d’écrire des liens.
  3. permitUploadLink : permet de charger des liens.

Les deux méthodes sont :

  • le transfert d’un lien individuel ;
  • le transfert d’un fichier contenant (potentiellement) plusieurs liens.

Les deux moyens sont deux possibilités de transmettre les liens :

  • via l’application upload directement ;
  • via le module module_upload de l’application sylabe.

Lors du chargement d’un lien, quelque soit la méthode ou le moyen, le lien est d’abord vérifié structurellement.
Ensuite la vérification de la signature du lien et de son signataire répond à un processus plus complexe dépendant de deux options et de l’état de connexion d’une entité :

  1. permitPublicUploadLink : permet de charger des liens signés sans qu’une entité en cours ne soit déverrouillée, quelque soit le signataire.
  2. permitPublicUploadCodeMasterLink : permet de charger des liens signés par le maître du code (bachue) sans qu’une entité en cours ne soit déverrouillée.
  3. $this->_unlocked : variable qui donne l’état de déverrouillage de l’entité en cours d’utilisation, càd qu’une entité est connectée.

Si l’entité locale est déverrouillée, le transfert d’un lien devient une action légitime de l’entité. Tous les liens signés sont écrits si ils sont valides (structure et signature). Tous lien non signé est ré-écrit et signé par l’entité en cours; puis écrit.

Cette ré-écriture de lien est une ré-appropriation du lien. Est-ce que cette ré-appropriation peut poser problème ?

Bonne année 2018

Une nouvelle année signifie la mise à jour de toutes les dates à côté des licences… que ce soit dans les différents code mais aussi des sites web statiques et des blogs.

Aucune publication de code n’a été faite depuis le 8 mai 2017. Les différentes applications sont toujours en cours de ré-écriture avec la nouvelle partie graphique intégrée à la bibliothèque nebule. Et elles rejoignent progressivement la mise en pratique de la Réflexion sur l’évolution de l’interface web pour nebule. Cependant une publication en cours de migration avec des modifications partielles serait catastrophique pour l’utilisabilité des applications.

Cette focalisation à temps plein sur l’évolution de l’interface est bénéfique à la qualité de l’affichage des applications et à leur utilisabilité. Mais elle est temporaire, pendant ce temps il n’y a de travail ni sur le fond ni sur la théorie et les problématiques spécifiques à nebule.

Références d’images

Afin d’accélérer la recherche d’une image à afficher dans une application, en fait en général des icônes, la recherche bascule de la résolution des graphes de mise à jour à l’utilisation de références. Comme définit dans l’article Propriété d’un objet et référence par rapport à un objet, une icône est définit par une référence unique. Cette référence permet de retrouver rapidement un objet. Le gain de temps de traitement est du même ordre que ce qui est décrit dans l’article Objet de référence contre suivi du graphe des mises à jours pour chaque icône, c’est à dire plusieurs fois dans l’affichage d’une page là où le bootstrap n’intervient qu’une seule fois.

Cela peut être utilisé aussi pour rechercher l’image de fond de l’interface même si ce n’est pas une icône.

Chaque icône dispose d’une référence unique, un objet sans contenu, dont l’identifiant n’est visiblement pas une empreinte d’objet.

L’implémentation est fonctionnelle dans la partie graphique de la bibliothèque nebule, reste à convertir toutes les applications et leurs modules…

Modification du thème du bootstrap

Le thème graphique du bootstrap se transforme un peu pour mieux coller à la nouvelle vision développée dans la Réflexion sur l’évolution de l’interface web pour nebule.

L’application 0 voit maintenant ses icônes centrées dans la page et a une icône dédiée au bootstrap/break.

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Réflexion sur l’évolution de l’interface web pour nebule

Au fil du temps l’interface graphique, communément appelée Interface Homme-Machine (IHM), implémentée dans les dérivés de nebule s’améliore et se structure autour de la bibliothèque commune. Cette bibliothèque incorpore de mieux en mieux la préparation de plus en plus d’éléments graphiques communs.

Cependant elle reste insatisfaisante.

Il n’est pas question de parler d’un interface d’application qui apporterait quelques solutions à certains problèmes mais entraînerait de fait bien des problèmes d’interopérabilité et le suivi des codes qui vont avec.

L’interface web semble la plus adaptée aujourd’hui mais traîne malgré sa bonne standardisation la question de la gestion des multiples supports d’affichages. La philosophie habituelle à la mode consiste à faire gérer par même page l’ensemble des affichages possibles dans tout le gradient entre les plus minuscules smartphones et les ordinateurs aux écrans très haute résolution. Sans parler du très faible écart en résolution des écrans à mettre en parallèle à leur l’écart de tailles.

C’est sans compter aussi le questionnement sur l’usage invasif et disproportionné du JavaScript (JS). De plus en plus de pages web sur Internet incorporent des parties de code/JS/images/etc venant de différents CDN. L’éclatement du moteur de la page en de multiples dépendances est tenable avec l’Internet actuel mais est profondément en opposition au fonctionnement de nebule et est par nature très sensible à la fragmentation possible de l’Internet dans le futur. Le JS trop pointu est clairement une source de dysfonctionnement ainsi qu’une source de problèmes de sécurité.

L’interface comporte deux parties:

  1. le contenu de la page contenant l’information principale attendue par l’utilisateur ;
  2. le cadre de la page avec des informations liées à l’environnement de l’information affichée ou à l’application.

Ces deux parties doivent être plus clairement décorrélées graphiquement. L’idée est d’essayer de rendre plus léger, aérien, le contenu et plus discret le cadre.

La vision d’avenir, sauf catastrophe, ce sont d’un côté des écrans toujours plus grands avec des résolutions toujours plus fines. Quand on dit grand c’est vraiment grand, au point que de vouloir mettre en plein écran une application n’ai plus vraiment de sens. Et d’un autre côté une scission des appareils nomades en de multiples composants plus ou moins autonomes parmi lesquels l’écran sera détaché au plus près des yeux de l’utilisateur, là encore avec des résolutions très fortes et avec de la transparence (canal alpha). Il faut aussi voir disparaître le clavier et la souris au profit du tactile, de la commande vocale et du pilotage par les yeux et même via une interface avec le cerveau. Il faut penser dès maintenant à préparer l’affichage des pages pour qu’il y ai une continuité entre la page web affichée aujourd’hui et celle affichée avec les évolutions prévisibles de demain.

La présence quasi systématique du double carré d’un objet peut permettre de le rendre actif en y cachant un menu des actions possibles simplement en cliquant dessus. Ainsi une liste d’objet ne sera plus polluée par de multiples boutons dans le cadre et sous chaque objets. Le menu lié à l’objet est bien sûr contextuel dans l’application et dépendant du type d’objet. Dans la page qui affiche les entités, cliquer sur une entité fera afficher le menu lui correspondant dans lequel on trouvera le bouton qui permet de se connecter avec cette entité.

Dans les menus du cadre ou des objets, l’activation d’un bouton ne sera plus immédiatement suivi d’une action, et d’un rechargement de page, mais fera apparaître des informations plus précises sur l’action du bouton et demandera un déplacement explicite sur un nouveau bouton pour valider l’action. Ainsi ce fonctionnement n’est pas trop pénalisant pour un usage à la souris et est très adapté à l’usage mobile tactile sur de petits écrans.

Les messages qui s’affichent en début de contenu, typiquement des alertes, seront systématiquement affichés à chaque rechargement d’une page mais devront pourvoir être cachés pour mieux accéder au contenu.

L’affichage du contenu doit être centré par défaut horizontalement et verticalement. Sur un écran de petite résolution on doit limiter l’affichage pour avoir juste ascenseur vertical. Sur un écran de haute résolution le cadre sera suffisamment loin pour que tout ce que l’on fait sur l’objet en cours d’affichage soit clairement une action sur l’objet. On peut à l’avenir imaginer que l’espace du contenu dispose de plusieurs zones qui affichent des objets différents simultanément, et donc potentiellement dans des contextes différents.

Le cadre doit contenir les informations sur l’entité connectée et le contenu doit faire référence au besoin à la vue restreinte à une entité si ce n’est pas l’entité connectée.

R̩organisation des entit̩s sp̩ciales Рinventaire de d̩part

L’organisation actuelle des entités spéciales est assez limitée. On a d’un côté les autorités globales imposées par le code et de l’autre quelques autorités locales aux rôles limités.

Le bestiaire

Premier constat fait depuis un moment, l’entité maître unique puppetmaster est par définition un risque même si pour l’instant c’est la seule façon raisonnable d’avoir une cohérence de l’ensemble. Le but serait d’avoir une entité multi-tête à seuil dont le contrôle est réparti entre plusieurs porteurs. Cette entité n’a que pour mission de désigner les autres entités spéciales globales dont la plus utilisée aujourd’hui est l’entité maître du code bachue. L’entité puppetmaster a un rôle d’autorité et sa portée est globale.

L’entité spéciale cerberus permet de gérer les bannissement d’objets. C’est un peu le rôle de police. L’enfer n’ayant pas encore officiellement ouvert, cette entité n’est pas utilisée mais elle pourrait être très rapidement sollicitée fortement pour tout et n’importe quoi.

L’entité spéciale maître du code bachue est aussi désignée autorité mais est subordonnée au puppetmaster. Son rôle est uniquement de gérer le code sous toutes ses formes.

L’entité spéciale kronos n’a qu’un rôle théorique pour l’instant et n’a que brièvement été utilisée dans des expériences. Cette entité va générer des repères temporels fiables. Mais je pressens qu’elle va devenir incontournable à l’avenir, et peut-être critique pour certains usages.

Enfin, l’entité spéciale asabiyya va être utilisée pour relier les gens avec de la confiance. Elle n’est pas encore utilisée non plus.

Les rôles

On peut distinguer plusieurs catégories d’entités. Les autorités désignes des entités sur des rôles. Les administrateurs font des choix de configuration du code et des applications. Les gestionnaires gèrent des objets, des applications, des entités. Et chaque rôle peut avoir une portée locale ou exceptionnellement globale.

Il existe déjà des méthodes d’organisation qui avaient été retranscrites dans l’article Être relié ou ne pas être. Le modèle RBAC est implémentable par les liens de nebule, le modèle OrBAC semble être moins adapté à nebule parce qu’il sous-entend une une organisation, une structure, qui n’est pas portée par nebule.

La liste de grandes catégories de rôles à compléter peut déjà prévoir l’autorité (authority), la police, l’administrateur (administrator), le gestionnaire (manager), l’entité de recouvrement (recovery)…

L’attribution de rôle est additive, les rôles s’ajoutent à une entité mais il n’y a pas de négation de rôle. Pour les rôles locaux, il est possible de supprimer un rôle d’une entité. Il n’y a pas d’inhibiteur de rôle mais juste un une suppression de lien.

La réflexion continue…