Liens hypertexte et insertions

Liens hypertexte

Le lien hypertexte a fait le succès de l’Internet en permettant depuis un document HTML de pointer vers d’autres documents HTML, ou d’autres ressources, et sur d’autres serveurs à travers tout l’Internet. C’est tellement pratique que d’autres programmes reprennent le même principe, par exemple les outils de bureautique qui permettent de pointer vers des fichiers externes sur le réseau ou localement sur la machine.

Le lien hypertexte ou ses équivalents utilisent une balise dans le texte du document. Cette balise est interprétée par le programme exploitant le document pour l’utilisateur. Et à la place de la balise on montre à l’utilisateur un contenu descriptif sur la destination comme un texte ou une image.

Dans les objets manipulés par nebule, il est possible d’ajouter une balise propre à nebule. Cette balise ne peut pas être la même que pour un document HTML parce que les objets peuvent ne pas être exploités via une page web. La balise doit se déclarer comme balise nebule et faire référence à un objet avec un élément de remplacement. Dans le cas de l’application sylabe, la balise sera remplacée par un lien HTML pointant vers l’objet mais sur le même serveur web.

Ici pas de nécessité de localisation dans la balise parce que la cible, un objet, est une URI et non une URL. Et le protocole n’est pas précisé parce que c’est le programme qui génère l’affichage qui va se charger de choisir le moyen de renvoie, HTTP, FTP, SMTP, XMPP, etc…

Insertions

Mais de la même façon, une balise peut être utilisée pour non plus renvoyer l’utilisateur vers une ressource externe mais plutôt pour inclure une ressource dans l’affichage présenté à l’utilisateur d’un objet. On obtient ainsi plusieurs contenus affichés en même temps par l’intermédiaire d’un seul objet maître.

C’est ce qui est fait par exemple dans l’inclusion de parties dans une page d’un Wiki.

Cela veut dire que les objets contenus doivent être présents sur le serveur pour permettre un affichage complet. Dans le cas contraire il devra être montré clairement à l’utilisateur qu’une partie du contenu manque.

Chaque objet peut avoir une mise à jour. Il est judicieux pour un même objet maître de ne pas suivre les liens de mise à jour des objets contenus. Mais il est possible de générer et de suivre les mises à jour de l’objet maître intégrant celles des objets contenus.

Lien et prise en compte à seuil social

Dans le traitement des liens et leur prise en compte, la notion de coefficient social permet de donner un ordre de prise en compte de ces liens.

L’exemple typique est le lien de mise à jour. Lorsque l’on a plusieurs liens de mise à jour d’un objet vers différents objets, on va ordonner les liens non chronologiquement mais par importance. L’importance ici est calculé sur l’importance sociale donnée aux entités qui ont générées les liens.

Il est possible dans certains modèles de calcul de l’importance sociale des liens de tenir compte du type de lien, voir de certains champs comme le champs méta.

Cependant, le tri par socialité des signataires des liens ne marche que si il y a plusieurs liens différents disponibles. Si il y a un seul lien de mise à jour d’un objet, et que le signataire, est jugé socialement peu fiable, peut-être faut-il ne pas prendre en compte ce lien. Cela revient à mettre en place un seuil social de prise en compte des liens. Mais à partir de quel seuil se fait la prise en compte d’un lien ? Faut-il plusieurs seuils en fonction du type de lien ?

Objet de référence contre suivi du graphe des mises à jours

Le bootstrap retrouve l’application et la librairie nebule à utiliser en suivant des liens. Actuellement, il suit le graphe des mises à jours de l’application sélectionnée et celui de la librairie nebule.

Mais il est possible dans ce cas d’utiliser une autre méthode de suivi des liens pour retrouver la dernière version des applications et de la librairie.

La recherche par les graphes permet de suivre les liens de type u d’objets en objets jusqu’à arriver en bout de branche de l’arborescence des mises à jours. Évidement, il faut tenir compte des liens de type x de suppression de liens. Et il faut aussi que l’objet en bout de branche soit disponible sinon on remonte la branche en sens inverse…
La méthode est efficace mais elle est très longue a jouer.

Il est possible de faire plus simple pour un résultat identique dans notre cas.

La structure de recherche de la dernière version d’un objet a dans notre cas un cheminement complètement sous contrôle. Il n’est pas nécessaire de gérer une profondeur de recherche de plus de un niveau, même avec des liens de mise à jour. En ne fonctionnant plus que sur un seul niveau il est tout à fait possible de n’utiliser que des liens de type f depuis un objet de référence.
Et en plus il est possible de ne plus à devoir gérer les liens de suppression de liens. Un nouveau lien remplace automatiquement le précédent lien. Si il faut supprimer le lien de la dernière mise à jour, il suffit de rejouer à une date plus récente le lien de la version précédente.

Et ainsi il y a gain du nombre d’objets parcourus et gain de temps de traitement sur les quelques liens qui restent.

Cette méthode va être mis en place dès que possible dans le bootstrap.

Objet virtuel avec rôle

Jusque là, la très grande majorité des objets créés ont ou ont eu un contenu et donc une empreinte numérique unique leur correspondant. Cela a été le cas pour les images utilisées comme icônes dans sylabe par exemple.

Le problème par exemple avec l’usage direct de l’objet d’une icône fait que si on veut la mettre à jour ou tout simplement en utiliser une autre à la place il faut faire un lien de mise à jour. Or ce lien de mise à jour n’a pas de contexte, c’est à dire de champs méta dans le lien. Ainsi la mise à jour s’applique partout alors que ce n’était pas forcément le but recherché.

La solution est de ne pas faire référence directement à une image que l’on veut utiliser dans une application mais à un objet intermédiaire. Cet objet n’a même pas besoin d’avoir un contenu, il est virtuel puisque son empreinte est créé de toute pièce sans contenu. Et du fait du fonctionnement de nebule, il n’aura probablement jamais (dans un temps raisonnable) de contenu correspondant à son empreinte.

Ainsi, on ne référence plus dans une application des icônes mais des objets intermédiaires. Et les icônes à utiliser n’ont plus à être des liens de mise à jour u mais deviennent naturellement des liens de dérivation f avec comme champs méta l’objet intermédiaire ou l’objet de l’application. Je pense que l’objet intermédiaire est le mieux comme champs méta.

Comme l’empreinte de cet objet virtuel est purement indicative, on peut lui mettre n’importe quelle valeur de n’importe quelle taille. Il est cependant raisonnable de choisir une taille assez conséquente et différente des tailles usuelles des empreintes, c’est à dire différent de 64, 128, 224, 256, 384, 512, 768, 1024, 2048, 4096, etc…
Chaque application peut utiliser les mêmes valeurs pour ces objets intermédiaires ou choisir par exemple une valeur préfixe identique suivi de valeurs aléatoires jusqu’à avoir une taille raisonnable.

Résolution d’un graphe de relations de mise à jour

L’utilisation des liens de mise à jour d’objets est utilisé dans des cas biens spécifiques mais revêt une grande importance par exemple dans la mise à jour de programmes. Cela a notamment des implications sur la sécurité des programmes gérés sous forme d’objets.

Les liens de mise à jour n’ont pas de contraintes et peuvent donc créer des graphes de liens entre objets de forme quelconque. Cependant, l’usage de ces liens dans nebule nécessite que pour un objet donné on obtienne un unique autre objet. Cet objet doit être disponible puisque l’on est dans le cas d’un usage, c’est à dire de son utilisation immédiate.

La résolution d’un graphe de liens permet d’obtenir l’identifiant un objet dérivé unique et disponible pour un objet de départ en tenant compte de la validité des liens. Cette résolution est spécifique à nebule et se fait sous forme arborescente en ne tenant compte de des liens descendants et non bouclés.

Table des matières :

  1. Lien de mise à jour
  2. Remplacement de lien de mise à jour
  3. Mise à jour arborescente
  4. Gestion des objets manquants
  5. Résolution des boucles

Cette méthode de résolution va maintenant être expérimentée grandeur nature dans sylabe pour la gestion des versions des programmes. Continuer la lecture de Résolution d’un graphe de relations de mise à jour

Nettoyage des liens – suite

Ceci est la suite du post précédent sur le nettoyage des liens.

En cas de suppression d’un objet, quels liens doit-on garder ?

Il faut déjà évidemment garder le lien de type d, celui qui marque la suppression de l’objet. Sans ce lien, la propagation de la suppression ne sera pas assurée, et donc l’objet ne sera pas supprimé sur tous les emplacements. Si il est encore présent sur un emplacement connu, il risque d’être téléchargé de cet emplacement et donc en quelque sorte restauré. Ce lien doit être gardé « Ã  vie ».

Il faut garder les liens de type u, c’est à dire voir quel(s) objet(s) est mise à jour l’objet supprimé. Il est préférable dans une chaîne de mises à jours de créer un nouveau lien qui court-circuite l’objet supprimé au milieu de la chaîne.

Il faut garder les liens de type e, les définitions d’équivalences.

Il faut supprimer tous les liens dont on est pas le signataire. Il n’y a pas de raison de garder les liens des autres entités. Les autres entités s’occuperont de leurs liens.

Il faut garder les liens de type k, correspondant au chiffrement. Lors du chiffrement d’un objet, on définit explicitement la suppression de l’objet originel pour ne garder que son dérivé chiffré.

Il faut supprimer les liens de type s, ce qui défini les subdivisions de l’objet. Cet objet n’est plus utilisable pour la récupération de morceaux. Et si il est recréé, les liens de type s le seront aussi naturellement, si besoin.

Jusque là, ça paraît suffisant. Mais que se passera-t-il le jour où, pour quelque raison que ce soit, l’objet venait à être réutilisé (volontairement) ?
Faut-il garder tous les liens de type l et f? Faut-il n’en garder qu’une partie?

Il faut aussi nettoyer les liens qui ont fait l’objet d’une suppression avec un lien de type x. Et il faut garder chaque derniers liens de type x. Ainsi, en cas de restauration de l’objet, les liens supprimés ne pourront être restaurés aussi.

Si c’est une suppression liée à un chiffrement, on doit garder tous les liens de type l et f. Ces liens sont nécessaires puisque l’objet à de bonnes chances d’être déchiffré un jour par le destinataire.

Dans les autres cs, c’est ambigu. Par défaut il vaut mieux garder tous les liens l et f.

Dans le cas d’un serveur que l’on ne maîtrise pas ou qui est mutualisé, la suppression d’un objet doit être marqué par toutes les entités. On ne peut pas supprimer un objet tant qu’une entité l’utilise encore. On entre là dans une forme de gestion en groupe.