Fusion des monnaies dans la bibliothèque

Plutôt que de laisser tout dans une application et un module, la gestion des monnaies a migré vers la bibliothèque nebule.

C’est plus simple pour l’application mais cela a nécessité pas mal de modifications dans la bibliothèque. Cela veut dire aussi que la documentation dispose maintenant d’une partie dédiée.

Premiers essais pour bientôt !

Désanonymisation contrôlée des liens

De la même façon que l’on a implémenté des entités de recouvrement pour récupérer les objets protégés, il serait peut-être utile de pouvoir mettre en place des entités de recouvrement des liens dissimulés.

Options et subordination

Suite des articles Liens des options et Lien à quatre champs objets.

Il paraissait intéressant de pouvoir définir les options d’une entité sous contrôle comme une instance sur un serveur. Cela voulait dire contextualiser le lien or les trois champs des liens de définition des options étaient déjà utilisés. Mais comme il est possible de fusionner le champs option avec le champs définissant de quelle option on traite, cela libère une champs pour une entité cible.

Les liens de modification des options ont été changés dans la bibliothèque nebule afin de prendre en compte ce changement. L’entité est en champs source. Le hash de la valeur de l’option est en champs cible. Et le champs méta contient le hash du nom de l’option préfixé par nebule/option/.

Et une nouvelle option subordinationEntity permet de définir une entité de subordination, c’est à dire une entité qui peut forcer les options. C’est utiliser typiquement pour définir les options d’une instance sur un serveur distant (qui n’est pas sous contrôle physique). Cette option est en lecture seule, c’est à dire qu’elle ne peut être modifiée que via le fichier d’environnement.

L’option doit renvoyer un identifiant d’entité mais plus tard il sera possible de mettre en groupe d’entités…

Le bootstrap affiche maintenant aussi cette entité de subordination dans la page d’interruption.

La documentation décrit cette évolution :

CCOL / Options via Liens

Dans les deux méthodes pour gérer les options, il y a le lien d’option. Toutes les options, à l’exception de celles dites en lecture seule, peuvent être définies par les liens d’options correspondants.
Toutes les options définis par des liens sont attachées à des entités. C’est à dire que le lien d’une option doit contenir l’entité à laquelle s’applique le lien. L’utilisation ou non de l’option se fait par l’entité si le lien lui appartient ou si elle est subordonnée à l’entité signataire du lien (voir CCOS). Les liens de l’entité de subordination sont prioritaires sur les liens propres.
Toutes les options inscrites dans le fichier des options sont dites forcées et ne peuvent être surchargées par un lien d’option.
La valeur de l’option doit être présente ou écrite dans l’objet correspondant. Si la valeur de l’option ne peut être lu, elle ne sera pas prise en compte. Le nom de l’option n’a pas besoin d’être écrit dans l’objet correspondant, il est déjà défini dans le code.
Les options définis par les liens ne sont pas prises en compte par la bibliothèque nebule en PHP procédurale du bootstrap.
L’option se définit en créant un lien :

  •     Signature du lien
  •     Identifiant du signataire
  •     Horodatage
  •     action : l
  •     source : ID entité visée
  •     cible : hash(valeur de l’option)
  •     méta : hash(‘nebule/option/’ + nom de l’option)

Liste des options non modifiables via des liens :

  •     Option ‘puppetmaster’
  •     Option ‘permitWrite’
  •     Option ‘permitDeleteObjectOnUnknowHash’
  •     Option ‘permitCheckSignOnVerify’
  •     Option ‘permitCheckObjectHash’
  •     Option ‘permitListInvalidLinks’
  •     Option ‘permitInstanceEntityAsAuthority’
  •     Option ‘permitDefaultEntityAsAuthority’
  •     Option ‘permitRecoveryEntities’
  •     Option ‘permitRecoveryRemoveEntity’
  •     Option ‘permitInstanceEntityAsRecovery’
  •     Option ‘permitDefaultEntityAsRecovery’
  •     Option ‘permitJavaScript’
  •     Option ‘modeRescue’
  •     Option ‘displayUnsecureURL’
  •     Option ‘subordinationEntity’

CCOS / Subordination

Une entité peut définir ses propres options mais peut aussi se voir défini ses options par une autre entité. C’est principalement utilisé afin de piloter des instances sur des serveurs distants.
La mise en place de ce mécanisme permet de maintenir autant que possible le contrôle sur un serveur que l’on ne maîtrise pas physiquement. Elle est mise en place via l’option subordinationEntity en lecture seule écrite dans le fichier des options. Cela veut dire aussi qu’une entité peut être compromise et pilotée à distance si le fichier des options est modifié par une entité tièrce.
La subordination peut être faite vers une seule entité, défini par son identifiant, ou pour un groupe d’entités. La gestion du groupe n’est pas encore fonctionnel, seule une entité peut être défini.
La subordination n’est pas prise en compte par la bibliothèque nebule en PHP procédurale du bootstrap.

Liens dissimulés et champs utilisés

Lorsque un lien est dissimulé, le cœur du lien à dissimuler est chiffré et placé comme un champs du lien de dissimulation.

Certains liens, en fonction surtout de leur type, peuvent avoir des champs cible et méta à zéro. Ces champs présents mais de valeur nulle ont une taille réduite et calculable. Cela veut dire que la taille du champs du lien dissimulation peut donner une bonne indication non des champs dissimulés mais du champs action du lien à dissimuler, c’est à dire du type de lien.

Cette détermination du type de lien en elle même n’est pas vraiment problématique mais peut être couplée à d’autres informations pour essayer de lever la dissimulation des champs, par exemple un changement de comportement d’une entité signataire ou destinataire du lien de dissimulation. Cependant comme le lien de dissimulation ne doit pas avoir de champs date signifiant, tel que définit dans l’article Schéma lien dissimulé – timestamp, la relation temporelle est difficile à mettre en évidence.

Un problème similaire va se poser avec les liens à dissimuler contenants des identifiants de tailles non conventionnelles, c’est à dire les objets virtuels. La taille résultant ne permet pas retrouver les champs du lien mais donne un indication sur le type d’un des champs.

A cause de la variation de taille non prévisible des champs des liens à dissimuler, il n’est pas possible d’ajouter un bourrage (padding) préventif fixe. Ce bourrage aurait pu simplement des zéros ajoutés au besoin au champs méta sans changer sa signification, ou des caractères espace.

Il est cependant possible d’ajouter un bourrage aléatoire de caractères espace de au moins trois fois la taille du champs source du lien à dissimuler, et de tout au plus cinq fois. Cette fonctionnalité est facile à ajouter lors de la dissimulation d’un lien et ne change ni sa vérification ni son traitement. C’est juste un peu d’espace consommé en plus pour les liens.

Identification de cosignataires

Suite de l’article Cosignature – méthode de surcharge des signatures.

Si la surcharge de signature dans le champs signature ne pose pas de problème, la désignation des entités signataires successives et leur ordre est plus complexe.

La première méthode proposée consistait à placer pour commencer l’ID de la pseudo entité co-signataire puis à concatèner successivement et dans l’ordre de signature les ID des entités signataires.

Mais si cela paraît suffisant pour retrouver les identifiants des différents signataires, la méthode n’est pas propre parce que l’on a un tas par défaut non structuré des entités signataires, informe. Et il peut être difficile de savoir que le lien est sur-signé en l’absence de signe clair.

Il est plus judicieux d’introduire un séparateur dans le champs signataire. La présence du séparateur implique automatiquement que le lien est sur-signé. Mais cela impose de revoir le code de validation et de traitement des liens.

Il est aussi possible de considérer les consignataires comme un groupe. Cependant la pseudo entité co-signataire ne peut pas être utilisée comme groupe parce que toutes les entités la constituant n’ont pas forcément signé le lien et ensuite parce que l’ordre de sur-signature n’est pas forcément cohérent avec l’ordre des entités, et le respect de l’ordre de vérification des signatures est indispensable. On peut imaginer aussi créer un groupe enfant du groupe de fait constitué par la pseudo entité co-signataire mais cela veut dire en pleine vérification des liens de synchroniser et lire un objet, donc conceptuellement de remonter d’un niveau. Donc ce n’est pas applicable.