Frontal et relai d’information verrouillé en écriture

Le mécanisme de transmission d’objets et de liens dans nebule permet de distribuer de façon sûr l’information.

Mais le serveur qui héberge des informations et l’application qui manipule ces informations peuvent tous deux être attaqués afin de corrompre ou supprimer ces informations.

Cette capacité de relais fiable de l’information peut être exploité pour maintenir ‘au chaud’ la source de certaines information et n’exposer publiquement que des relais. On peut même avoir plusieurs couches concentriques de relais, ce qui se rapproche beaucoup du chaînage de proxys web. Mais si le cheminement de l’information s’apparente à des sauts entre relais, chaque relai peut être vu individuellement comme un serveur frontal de partage de l’information. Le rôle de frontal l’empêche de relayer automatiquement une attaque, celle-ci doit d’abord compromettre le serveur frontal avant de pouvoir espérer continuer vers la source de l’information.

Enfin, il est possible de faire transiter de 3 façons différents l’information entre source et relais :

  1. le serveur relai va chercher régulièrement de l’information à synchroniser sur la source (ou un autre relai) ;
  2. le serveur source va synchroniser via une connexion montante, et l’application upload, l’information ;
  3. le serveur source va synchroniser l’information en synchronisant le système de fichier, c’est à dire l’intégralité de l’instance nebule.

Afin de renforcer la robustesse d’une instance de serveur nebule, il est possible d’utiliser l’option de verrouillage globale en écriture. Si cette option est forcée dans le fichier de configuration de l’instance, elle ne peut être modifiée via nebule. Mais si cette option interdit au moteur de la bibliothèque nebule d’écrire quoi que ce soit, cela n’empêche pas le serveur web lui même, une application ou un module compromis, d’écrire. Il est aussi possible de rendre impossible l’écriture des objets et liens en changeant les droits sur le système de fichier contenant la page web. Dans ce cas, seule la synchronisation complète via le système de fichier permet de transmettre l’information.

Ainsi, pour l’entité bachue, maître du code, le serveur qui reçoit le nom de domaine, et donc les connexion, est un frontal qui n’a pas de lien réseau direct vers la source, c’est à dire l’entité bachue elle-même.

Le passage par support amovible (air gap) interdit toute attaque directe de l’entité source.

Lien et prise en compte à seuil social

Dans le traitement des liens et leur prise en compte, la notion de coefficient social permet de donner un ordre de prise en compte de ces liens.

L’exemple typique est le lien de mise à jour. Lorsque l’on a plusieurs liens de mise à jour d’un objet vers différents objets, on va ordonner les liens non chronologiquement mais par importance. L’importance ici est calculé sur l’importance sociale donnée aux entités qui ont générées les liens.

Il est possible dans certains modèles de calcul de l’importance sociale des liens de tenir compte du type de lien, voir de certains champs comme le champs méta.

Cependant, le tri par socialité des signataires des liens ne marche que si il y a plusieurs liens différents disponibles. Si il y a un seul lien de mise à jour d’un objet, et que le signataire, est jugé socialement peu fiable, peut-être faut-il ne pas prendre en compte ce lien. Cela revient à mettre en place un seuil social de prise en compte des liens. Mais à partir de quel seuil se fait la prise en compte d’un lien ? Faut-il plusieurs seuils en fonction du type de lien ?