Le marquage du temps tel que réalisé aujourd’hui ne me convient que moyennement. Ce marquage est fait pour chaque lien et permet de leur donner un sens temporel.
La marque de temps est basée sur une norme reconnue : ISO 8601:2004. Elle est forcément absolue. Éventuellement, ce peut être un simple compteur incrémental.
Mais cette norme est loin d’être universelle. Elle se base exclusivement sur un calendrier grégorien. Donc sa référence de temps est biblique, ce qui a une connotation religieuse pour un sujet technique. Passe encore. De par sa référence et sa gestion du temps le plus grand, l’ordre de grandeur du temps géré est de quelques milliers d’années. En gros, on peut indiquer une date entre -9999 et 9999 années.
Certes, cela laisse de la marge dans nos sociétés modernes où on se préoccupe plus de la nano-seconde que du siècle. Mais les Mayas avaient à leur époque, il y quelques temps déjà , un calendrier pour gérer le temps profond. Leur calendrier était à même de donner une date à la création de la terre (si cela a un sens), et sans référence religieuse. Ils ne pouvaient pas par contre gérer finement le temps à petite échelle, en dessous de la journée…
Lorsque l’on aborde le sujet de la gestion du temps avec de multiples références, il faut penser au moyens de synchronisation de ces horodatages. Il faudra pour ça réactiver l’entité kronos…
Il n’y a pas 36 solutions pour améliorer le marquage du temps.
On peut ne plus reconnaître de format de temps standardisé… et tenter de déterminer par la forme de la marque de temps la date indiquée dans sa propre référence de temps. Ce travail, fastidieux, peut être facilité par un lien de définition de la marque de temps utilisée par une entité.
On peut reconnaître par défaut le format ISO 8601 et accepter d’autres formats sous la forme d’un compteur. Ce compteur, dans ce cas doit avoir une forme progressive dans le temps pour pouvoir être interprétée au moins comme compteur à défaut de pouvoir en extraire une date fiable.
On peut reconnaître par défaut le format ISO 8601, accepter le compteur et accepter un indice de formatage spécifique pour des marques de temps autres. Le compteur doit toujours être progressif.
Enfin, on peut ne reconnaître que le compteur et une marque de temps préfixée de sont type. Cette dernière solution intègre à peu près les marques de temps actuellement utilisées dans nebule au format ISO 8601 comme de simples compteurs.