Il faut distinguer plusieurs choses dans le traitement de l’information :
- les données, propriété de l’utilisateur
- l’exploitation des données, via des programmes
- l’échange de données, via les réseaux
L’utilisateur (particuliers, sociétés, organisations, etc…) est soit générateur soit consommateur de données. En tant que générateur, il en est propriétaire légitime, au moins au départ. En tant que consommateur, il en prend possession sans perte pour le générateur, et donc opère comme un transfert de propriété au moins le temps de traitement de ces dites données.
Parler de données implique de parler de format de stockage et de stockage proprement dit. La première information disponible sur une donnée (méta information – à propos de la donnée) et son type. De son type va dépendre la façon dont on la représente et dont on la stock. La notion de représentation implique déjà tout ce qui concerne son exploitation (par des programmes). L’utilisateur doit pouvoir disposer pleinement de ce qui lui appartient sans avoir recours obligatoirement à un intermédiaire. Il doit pouvoir librement les échanger, ce qui implique la notion de réseaux. En aucun cas les données ne doivent être prisonnières d’un format et d’un programme spécifique (libre ou propriétaire).
Dans leurs formes (format), ses données doivent être universelle (reconnu par tous), potentiellement librement échangeable (espace) et pérennes dans le temps (atemporel). Les formats de stockage ainsi que les protocoles d’échanges des données doivent aussi être ouverts et librement exploitables. Les programmes qui échangent et exploitent ces données peuvent être indifféremment ouverts (libres) ou fermés (propriétaires), à chacun de faire progresser l’exploitation de ces données utilisateurs.
Le stockage des données reposant toujours au final sur un support physique, l’hébergement de ses données se fait soit par ses propres moyens, soit via un hébergeur externe payant.
C’est du bon sens… mais l’économie du numérique n’a que faire du bon sens…