Ce matin, en me connectant à Facebook sur l’ordinateur commun à nous, je me suis fait la réflexion que certaines choses étaient faites bizarrement. Je suis sur ma session Linux à moi mais dans Firefox, c’est toi Diana qui est connectée à FB…
L’ordinateur est multi-session, mais on ne voit simultanément qu’une seule session, soit moi soit toi. Si tu veux ouvrir ton Firefox avec ta connexion FB, tu dois ouvrir une autre session de l’ordinateur. Le problème est que l’on ne peut pas ouvrir facilement deux navigateur pour deux utilisateurs différents dans la même session, une session à nous.
L’idée sous-jacente n’est pas que le multi-utilisateur ne marche pas, mais qu’il pourrait être utilisé différemment. C’est que l’on n’ai plus de connexion au démarrage du système et l’on puisse déverrouiller un utilisateur pour lancer des programmes. Voir que l’on puisse par le même biais accéder simultanément à plusieurs utilisateurs. Il faut maintenir une différenciation des utilisateurs de l’ordinateur, et implicitement de l’utilisation des ressources et données. Nous avons beau partager les données, elle et moi ne partageons pas nécessairement les mêmes favoris et la même photo de fond d’écran.
Quand je m’absente, je peux décider de verrouiller ma connexion et non plus ma session. Dans ce cas, soit les fenêtres disparaissent jusqu’à mon retour, soit chaque programme que j’ai lancé se verrouille avec une sorte d’écran de veille par fenêtres et non plus pour tout l’écran.
Mais comment différencier l’identité de la personne lors du lancement d’un programme sans que ce soit trop lourd? Avoir deux menus applications? Trois? Dix?
De qui prendre les droits lors de la création d’un fichier? Le premier connecté?
Une des possibilités est d’avoir un bureau vide et sans menu d’applications. Le nouveau fichier hérite des droits de l’utilisateur de l’application qui le crée. Et les programmes sont lancés depuis un périphérique plus… personnel comme le téléphone ou une extension de l’ordinateur dédiée à un seul utilisateur. Dans ce cas l’écran de l’ordinateur redevient un écran indifférencié, comme une télévision en somme. Les applications, les ressources et les fichiers sont liées à un utilisateur du système mais elles sont en partie contrôlées par un périphérique externe. On retrouve la même logique d’un environnement coopératif.
L’ordinateur peut aussi recevoir des invités, des amis de passage, sans avoir besoin de leur créer une session et de rapatrier des données externes. Il faut juste gérer des autorisations de connexion et d’utilisation de ressources, et avoir une identification commune des utilisateurs internes et externes.
En somme, il manque surtout aujourd’hui une identification globale.