Les quelques entités robot que je teste sont maintenant tout à fait capable de synchroniser des liens et objets divers. Le problème est souvent de savoir ce que l’on veut synchroniser en fait.
Chaque robot essaye de télécharger un objet sur toutes les autres entités qu’il connaît. Ou plus exactement sur toutes les localisations qu’il connaît, même si ce n’est pas une entité connue. Le téléchargement est actuellement unitaire. L’objet téléchargé doit être complet, on ne prend pas un bout à un endroit et le reste ailleurs comme avec le P2P habituellement. Ce raffinement sera pour plus tard. Et l’ordre des localisations est toujours parcouru de la même façon, c’est à dire dans l’ordre des liens de ces localisations avec l’objet qui les référence.
Évidement, la vérification de l’intégrité des objets et la vérification des signatures des liens associés permet de ne pas se soucier de savoir sur quel entité relais l’objet est téléchargé.
Ce système est assez primaire mais il remplit parfaitement son rôle. Cependant, en terme de performance, on peut faire mieux…
Une des solutions peut être d’enregistrer systématiquement le débit moyen de téléchargement d’un objet sur une localisation particulière. Des statistiques vont commencer à s’accumuler avec le temps et le robot pourra ensuite privilégier certaines localisations en fonctions de leurs statistiques.
Si chaque mesure de débit moyen est lié à la localisation comme étant une statistique, l’ensemble des statistiques des entités peuvent se propager d’une entité à l’autre. Ainsi c’est l’ensemble des robots qui peuvent profiter des statistiques pour affiner le classement des localisations.
Il faut quand même ne pas tout prendre brute quoiqu’il arrive. Des statistiques anciennes n’ont que peu de valeur. De même, comment interpréter les statistiques d’une entité à l’autre bout du monde, et donc qui a des temps de latence différents ? Une moyenne non pondérée entre les statistiques de toutes les entités est-elle suffisante pour gommer des valeurs anormales de débit moyen ?
Une réflexion sur « Quantification commune de la disponibilités des relais »