Le paradoxe du droit à l’oubli

La fonction d’oubli en cours de réflexion dans nebule prévoit bien quelque chose d’équivalent à ce qui est en cours de réflexion au niveau du gouvernement français. Mais le texte de loi qui en résultera sera sans doute contraignant dans la mise en application effective de l’oubli, c’est à dire la suppression de données. le projet nebule, de son côté propose une suppression volontaire.

Il est tout à faire compréhensible que certaines personnes puissent souhaiter supprimer des données les concernant sur internet, c’est à dire publiques. Mais cette suppression ne doit être faite que si elle porte atteinte à cette personne, sinon cela porte atteinte au droit de mémoire de tout le monde. De plus, la théorie nous montre qu’il est illusoire de vouloir espérer une suppression complète de données. On ne peut que demander la suppression. La loi ne peut que gérer les conflits sur la mauvaise utilisation des données par autrui.

C’est même un paradoxe que de vouloir définitivement oublier une information définie. Pour cela, il faut prévoir de transmettre l’information de suppression de l’information définie à ceux qui détiennent cette information définie.
Et si quelqu’un remet en ligne plus tard la même information définie comme ayant été supprimée. Que va-t-il se passer ?
On doit donc garder l’information de suppression… qui fait référence voir contient l’information définie à supprimer. Donc cette information définie ne peut être supprimée.

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