Partage simplifié d’une entité

Pour l’utilisateur d’un logiciel de communication, mémoriser un mot de passe complexe est une tâche ardue, voir sans intérêt.

Le problème est le même avec les pages web, leurs noms doivent être facile à retenir et à retaper sans faute. Et il en est ainsi pour les correspondants dont il faut se souvenir au pire de leurs adresses emails ou au mieux de leurs noms ou pseudonymes. Dans certains cas, il faut se souvenir du pseudonyme et du site web sur lequel on peut trouver un correspondant.
Le projet nebule vise notamment à fédérer des identités en même temps que les données. Mais cela entraîne inévitablement l’utilisation d’identifiants globalement uniques, donc longs.
Certains projets comme minilock visent à essayer de réduire ces identifiants avec des encodages comme le Base58.

On peut aussi utiliser uniquement une localisation, c’est à dire adresse de type http ou email. Ainsi, pour une adresse http, il faut héberger à une adresse précise une entité par défaut. Si un hébergeur veut gérer plusieurs entités, il ne pourra pas les garder facilement dans le même espace, le même nom de domaine, mais il devra au contraire les séparer dans des espaces différents. Mais est-ce vraiment la solution ?

Dans l’article sur le Détournement de liens de mise à jour (CF blog sylabe), on a vu qu’il était possible de créer une sorte de pseudonyme d’entité nebule. C’est un détournement du lien de mise à jour depuis un objet fictif vers, dans notre cas ici, une entité définie. Prenons comme exemple un prénom Fabio auquel correspondrait un objet fictif fab10. Ainsi, sur une instance de nebule, cet objet reverrait systématiquement vers l’entité de l’utilisateur. Ça résout le problème localement.

Cependant, on peut facilement imaginer que tous les utilisateurs qui ont se prénom vont avoir des prétentions sur cet objet fictif. Comment va se résoudre le conflit ?
Assez mal en fait. Si on a des amis en commun, on devrait rapidement retrouver le bon identifiant de l’entité. Mais ça se corse si on a deux entités avec des prétentions sur ce pseudo dans nos entité proches. Dans ce cas, c’est le calcul social qui va déterminer l’entité qui pourra hériter du pseudo, et cela fait une chance sur deux de ne pas tomber sur la bonne entité…
En plus, on peut imaginer aussi que dans une situation de harcèlement ou de dénigrement, des entités agressives essayent aussi de s’approprier le pseudo. Cela pourrait rendre le pseudonyme difficile à utiliser puisqu’il ne renverrait que rarement à la bonne entité.

Cette méthode est donc loin d’être parfaite. Elle peut être raisonnablement utilisée soit dans un petit groupe d’utilisateurs soit si elle est associée à une localisation http, email, etc…

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