Une des orientations actuelles dans les interfaces graphiques centrées sur nebule, c’est de représenter les objets par leurs identifiants et pour chacun par des carrés de couleur spécifiques. Chaque objet a sa couleur propre calculée par rapport aux 6 premiers digits de son identifiant.
Mais du point de vue de l’interface visuelle, si la représentation de l’identifiant équivoque d’un objet est indispensable, sa place encombrante n’est ni ergonomique ni pratique ni vraiment sécurisante à elle seule. Garder systématiquement la place pour un nombre hexadécimal de 128 caractères au minimum, fut-il l’objet en cours de consultation, c’est encombrant. L’ergonomie en prend un coups puisque l’on doit grader un grand espace variable pour une information certes importante mais peu pertinante pour l’utilisateur la plupart du temps. Enfin, puisqu’il est illusoire de penser pouvoir mémoriser l’intégralité des identifiants que l’on utilise pour les vérifier, à part quelques cas spécifiques l’affichage des identifiants des objets n’amène pas directement de sécurité pour l’utilisateur. Le problème de mémorisation est le même que pour les mots de passes multiples, passé un certain nombre, très restreint, cela affaiblie la sécurité de l’ensemble.
Il est tentant de remplacer purement et simplement l’affichage de l’identifiant d’un objet juste par son carré de couleur propre. Cela entraînerait l’impossibilité de vérifier immédiatement si l’objet que l’on visualise est le bon. On peut savoir avec la couleur si l’objet est celui que l’on attend. Mais la représentation des couleurs ne dépasse pas 24 bits d’information. C’est à dire qu’en ajouter plus que les 24 bits n’est pas perceptible par l’oeil humain. Ainsi, la couleur est un moyen de tri rapide mais pas un moyen de sécurité.
Le problème de ne pas pouvoir vérifier immédiatement et de façon sûr un objet est déjà un problème en soit mais peut être comblé par l’usage des liens. Par contre, la gestion des entités et notamment la reconnaissances de nouvelles entités uniquement sur leurs couleurs propres est un vrai problème de sécurité. Il est facile de générer une nouvelle entité ayant la même couleur propre. Avec 24 bits à respecter, cela ne présente pas une grande difficulté. L’identification d’une nouvelle entité doit dans tout les cas être parfaitement sécurisée, donc elle doit être basée sur l’intégralité des identifiants.
Il faut donc soit conserver l’affichage de l’identifiant des objets, même partiel(tant qu’il est suffisamment grand). Soit il faut trouver une méthode alternative de représentation simple des objets tout en conservant un espace de valeur correct.
Au moins deux méthodes peuvent être envisagées, liste non exhaustive.
On peut utiliser un petit pictograme de plusieurs couleurs successives calculées à partir de l’identifiant d’un objet. Le prictograme peut disposer d’un espace de valeurs suffisamment grand tout en étant facilement mémorisable.
On peut imaginer qu’une entité spécifique utiliser certaines valeurs choisies au hasard parmi tous les digits des identifiants pour calculer les couleurs propres des objets. Comme il faut 6 digits hexadécimaux pour constituer une couleur, ceux-ci sont choisis non pas au début des identifiants mais à l’intérieur. ce choix doit être aléatoire, secret pour l’entité et non recalculable par une entité tierce. Dans ce cas, la couleur affichée pour un même objet serait différente pour chaque entité qui consulte cet objet.
Une réflexion sur « Affichage de la couleur d’un objet »