On avait déjà vu qu’une entité pouvait être amenée à changer d’identifiant, donc en fait de clé publique et de clé privée. On avait vu que renouveler son entité n’est pas un problème facile à résoudre de façon satisfaisante, c’est à dire vraiment sécurisée et facile pour l’utilisateur.
Du point de vue interface, la nouvelle entité change aussi de couleur propre. Donc on ne peut pas demander à l’utilisateur par ailleurs de se fier à cette couleur propre des objets puisqu’elle va changer complètement à chaque mise à jour de ceux-ci. C’est ici que se fait sentir le besoin d’une référence d’objet stable dans le temps quelque soit les mises à jours, mais cette référence est par nature source de conflit d’une entité à l’autre et surtout elle est impossible à sécuriser.
Le problème est plus simple si l’entité est dépendante d’une autre entité, d’une entité maitresse. A condition que cette entité maitresse soit publiquement déclarée, comme le puppetmaster, il est possible de vérifier de façon sûr qu’une entité à changé de clé privée. CF Entités multiples, gestion, relations et anonymat
Par contre, une entité autonome ou assimilée ne peut pas se reposer sur une entité supérieure. Il faut prévoir un mécanisme qui permette à l’utilisateur d’une entité lambda de valider automatiquement ou manuellement la mise à jour d’une autre entité. Cela ne veut pas dire que l’autre entité ne changera pas d’identifiant, mais que cet identifiant ne sera pas reconnu tant que l’entité lambda n’aura pas validé (pour elle) son changement.
Pour le changement d’une entité qui potentiellement remet gravement en question la sureté de fonctionnement, une acceptation inconditionnelle de la mise à jour serait catastrophique. Il peut être utile dans ce cas particulier de générer un lien d’annulation de l’opération, mais un lien qui n’est pas actif, c’est à dire qui n’est pas diffusé. Ce lien de type x
, serait affiché à l’utilisateur et serait donc valide mais pas pris en compte parce que non diffusé avec les autre liens.
Si on prend le cas spécifique de puppetmaster, cette entité valide des entités esclaves ayant des rôles près-définis. On retrouve notamment l’entité bachue qui diffuse les mises à jours logiciels liées au projet nebule. La compromission d’une telle entité poserait de graves problèmes de sécurité pour toutes les entités. Sa mise à jour vers une nouvelle entité serait dans ce cas obligatoire.
Mais ce problème pourrait être plus restreint dans la mesure où une fausse entité bachue serait générée et diffusée à des entités tierces. Si, par un autre moyen, on arrive à convaincre les entités tierces à l’utiliser en place de la vraie entité bachue, ces entités seront à considérer comme compromises. Le lien d’annulation serait alors le seul moyen pour ces entités de pouvoir revenir en arrière, faisant immédiatement un bond en arrière en terme de versions de logiciels, revenant à une version validée par l’entité bachue légitime.
Sauf que cela ne marche que si l’on peut enregistrer le lien de suppression hors du système nébulisé ou hors d’atteinte. Ce qui sera une vraie difficulté sur des systèmes entièrement nébulisés. Aujourd’hui, avec les systèmes d’informations actuels, on s’en sort en régénérant une nouvelle identité à l’utilisateur ou en nettoyant son compte. Peut-être faudra-t-il dans un premier temps garder ce fonctionnement avant d’aller vers quelque chose de plus ouvert…