Liaison secrète

Jusque là, je considère toujours les liens comme des informations si ce n’est publique, au moins sans grand besoin de protection rapprochée.

Les informations confidentielles, les données que l’on souhaite protéger, sont dans des objets chiffrés.

N’est-ce pas une erreur fondamentale?

Aujourd’hui, une tendance forte est en train de s’imposer, le big data.

Ce terme regroupe les données caractérisées par les 4 V :
– Volume
: les données saturent les espaces de stockage classiques et nécessitent (ou imposent) un stockage répartit sur le réseau.
РVari̩t̩
: les données sont de nature hétérogènes et de sources différentes.
РV̩locit̩
: les données doivent être traitables (capture/stockage/analyse/partage) avant de devenir obsolètes.
РVariabilit̩
: l’interprétation des données est variable en fonction du traitement demandé et en fonction du temps.

Par abus de langage (commercial), ce terme est souvent utilisé pour désigner l’exploitation des traces des utilisateurs (clients) de services web pour déterminer leur profil et leur proposer des produits ou des publicités ciblés. Ce n’est en fait qu’une utilisation des big data, mais loin d’être la seule. On peut considérer que nebule est une méthode de gestion de big data notamment.

Ce qu’il faut retenir ici, c’est que les données sont des cibles pour les commerciaux, mais aussi et surtout les liens entre ces données. Et ces mêmes liens et données peuvent intéresser de la même façon des états ou le grand banditisme, le terrorisme, le lobbing, etc…

D’un autre côté, il ne faut pas trop fantasmer non plus sur les gains générés. Une société ne doublera pas son chiffre d’affaire juste en se penchant sur ses bases clients.

Jusque où la non protection des liens peut être préjudiciable?
Je n’ai pas de réponse définitive aujourd’hui.

Il peut être apporté plusieurs réponses.

La première réponse est de décréter que les liens sont publics et à considérer comme tel. Et donc de prendre ses dispositions si cela peut poser problème. C’est un peu extrêmement laxiste.

L’autre extrême, c’est de considérer par défaut les liens comme confidentiels, et donc de les chiffrer. Cela entraîne directement une forte augmentation de la puissance de calcul nécessaire à la manipulation de ces liens. De plus, cela limite grandement les possibilités de diffusion ou rediffusion de ces liens, ce qui est le but à atteindre.

Cette deuxième réponse me paraît un peu schizophrène. Elle perturbe par défaut les échanges entre entités. Il me semble que toute communication vers l’extérieur d’une entité implique implicitement une prise de risque. Ce risque doit être mesuré et assumé.

Une troisième réponse est possible entre ces deux extrêmes. Il est possible de commencer par restreindre par défaut la consultation des objets et liens associés aux seules entités que l’on connaît, que l’on a validé. C’est faisable lors des requêtes en imposant une signature de l’entité demandeuse sur sa requête, et en implémentant un mécanisme anti-rejeux des requêtes. Ainsi les objets chiffrés ne sont déchiffrables que par les entités disposant de la clé, et les liens ne sont visibles que des entités que l’on connaît. Il faut accepter qu’une entité que l’on connaît diffuse nos liens à d’autres entités y compris des entités que l’on a pas validé.

Et pour les liens à cacher à tout prix, on peut les placer dans un objet dédié, objet que l’on chiffrera dans la foulé. Pour cela, un type d’objet est créé : nebule/objet/liens

Liens :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Big_data
Big data et concept des 4 V

L’internet des objets et les objets de l’internet

Les objets physiques qui peuplent notre environnement habituel ont une caractéristique particulière, ils sont uniques. On peut certes faire une copie, voire reproduire un objet en plusieurs millions d’exemplaires, chaque objet restera unique avec sa matière propre et ses défauts propres. Chaque objet peut être ainsi assemblé, remodelé ou refondu dans un autre objet, cela n’a aucun impact sur ses congénères.

Et les objets du monde numérique?
Ceux-ci ont l’équivalent d’une forme propre comme un objet physique. On peut distinguer un objet numérique d’un autre par cette forme que l’on appellera plutôt empreinte, mais aussi par sa localisation. La localisation est souvent représenté par un identifiant dans une arborescence ou sur un réseau, c’est un classement humanisé et peu fiable. Ainsi cette dualité de l’objet dans l’espace numérique a une conséquence importante immédiate, le même objet exactement peut exister simultanément en plusieurs endroits. Il faut donc considérer que chaque emplacement de l’objet reçoit une copie exacte de l’objet, c’est à dire sans altération, sinon cela devient un autre objet.

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Dropbox et la sécurité…

Suivant quelques articles que l’on retrouve sur le net :
http://www.cnetfrance.fr/…
http://www.clubic.com/…
la société qui édite la solution Dropbox a été contrainte de modifier la description de son produit phare.

En cause, la sécurisation réelle des données que l’on confiait à ses serveurs. On a à l’origine un chiffrement AES 256 bit dont seul le client a les clés pour ses fichiers, c’est à dire donc qu’il est le seul à pouvoir lire ses fichiers. En réalité, les mots de passe stockés sur les serveurs… donc, potentiellement, d’autres personnes comme les employés ont aussi accès aux données…
Bref, on a un beau mensonge commercial pour essayer de bien placer sa solution à moindre frais (de développement)…

Et pourtant, aujourd’hui, la cryptographie est un domaine connu et largement documenté…

« Ayez confiaannnce… »

Compromission de certificats SSL

Le 15 mars, un pirate Iranien (si on s’en tient à son adresse IP) a réussi à compromettre un partenaire d’un important éditeur de certificats SSL, Comodo Group.
Il ne semble pas lié au régime politique, il semble avoir agit seul. Ça fait déjà beaucoup d’incertitudes…
Si c’est le cas, il a réussi, tout seul et dans un pays qui ne favorise pas la connexion internet, à inquiéter la sécurité de certains sites internet majeurs. Et il frappe sur un élément important qui assure, justement, la sécurité des connexions des utilisateurs.

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Démonstration d’une petite fuite d’information, jolie à voir quand même ;-)

Imaginez quelques photographies d’un studio prestigieux disponibles sur internet en haute définition. De quoi en faire des agrandissements de qualités. Le tout retrouvé sur le moteur de recherche Google avec juste un mot : Harcourt

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La « sex list » de Karen Owen

Karen Owen doit encore s’en mordre les doigts…

Une petite blague entre copines sous la forme d’une thèse de 42 pages se retrouve à la une de tous les médias. Par exemple sur Rue89. Continuer la lecture de La « sex list » de Karen Owen