Copier/coller et marquage

Dans les différentes applications sont hérités des classes de la bibliothèque nebule un équivalent du copier/coller. C’est un équivalent parce que cela ne fonctionne pas tout à fait pareil.

Copier un objet que l’on collerait ailleurs pourrait se rapprocher de copier un fichier mais cela ne veut rien dire dans nebule parce qu’un objet copié… ne donnerait que l’objet lui même. Seul une transformation (dérivation) donne un nouvel objet à part entière, aussi infime soit la transformation.

De même, un couper/coller n’a pas plus de sens parce que cela reviendrait à retirer un objet pour le remettre au même endroit.

Quand on parle d’endroit d’un objet, techniquement c’est son emplacement de stockage. Mais pour l’utilisateur d’une application cela peut vouloir dire que c’est l’usage de l’objet qui est copié. On copie donc un usage, c’est à dire plus ou moins un lien, d’un objet pour en faire autre chose. Par exemple on peut vouloir faire apparaître l’objet dans plusieurs endroits différents d’une arborescence.
Pour répondre à cette usage sans usurper la fonction de copier/coller, il a été introduit depuis quelques temps dans les applications la notion de marquage. Marquer un ou plusieurs objets permet ensuite d’y faire référence plus tard ailleurs dans l’application, ou dans une autre application. Ainsi, un objet dans une arborescence peut être marqué puis peut être utilisé dans la messagerie pour le transmettre à quelqu’un.

Le marquage peut contenir des objets, y compris sous forme d’entités de groupes ou de messages, et/ou des liens. L’application qui permet l’usage des objets et liens doit faire le tri de ce qui est utilisable pour elle entre les différents types d’objets et les liens.

Il peut être possible de parler d’un vrai copier/coller ou couper/coller d’un objet non pas localement mais entre plusieurs instance de nebule, c’est à dire entre plusieurs serveurs. Le copier/coller reviendrait à une duplication de l’objet sur une autre instance. Le couper/coller reviendrait à dupliquer un objet sur une autre instance puis à supprimer l’objet localement, par exemple pour faire de la place.

Réflexion sur l’évolution de l’interface web pour nebule – entités

Suite de la réflexion sur l’évolution de l’interface web pour nebule et objets.

Le code de génération graphique de l’affichage des objets progresse. La mise en place d’une fonction getDisplayList() permet de gérer beaucoup plus facilement une liste d’objets.

Voici un comparatif d’une liste d’entité avec l’ancienne méthode et la nouvelle :

 20170902-shot-2017-09-02_18-35-52

Et :

20170902-shot-2017-09-02_19-09-22

Réflexion sur l’évolution de l’interface web pour nebule – objets

Suite de la réflexion sur l’évolution de l’interface web pour nebule.

Au moyen d’une nouvelle fonction d’affichage dans la bibliothèque nebule, la fonction getDisplayObject(), il est maintenant possible de déléguer plus facilement l’affichage d’une liste d’objets ou d’entités.

Voici l’affichage inséré dans un textes :

20170829-inline

Les différents formats d’affichage en blocs avec une hauteur de 32px, 64px, 128px puis 256px :

20170829-bloc-1

20170829-bloc-2


20170829-bloc-3


20170829-bloc-4

Plusieurs blocs s’assemblent pour remplir toute la largeur disponible en rapport avec leur largeur propre. Les informations internes affichées des blocs sont complètement indépendantes les unes des autre. Cela donne :

20170829-assemblage-bloc

La fonction permet aussi un affichage en liste avec un objet par ligne :

20170829-lignes

Quelques possibilités :

  • Le carré de l’icône peut être remplacé par une image ou masqué.
  • Le carré de la couleur n’est pas modifiable est dépend uniquement de l’ID de l’objet, mais peut être masqué.
  • Le nom de l’objet peut être remplacé par un texte.
  • L’identifiant de l’objet peut être masqué.
  • Les entités ou objets de référence (au dessus du nom) peuvent être masqués et si la liste est trop longue il se réduisent aux carrés de couleur et d’icône, voir juste au carré de couleur.
  • Les icônes de protection, de dissimulation et de verrouillage sont activables (en fond vert) et peuvent être masqués.
  • Les émotions sont calculés automatiquement et peuvent être masquées.
  • Le compteur est personnalisable et peut être masqué.
  • Certains éléments ne peuvent pas être affichés ensemble, surtout quand la place est limitée.
  • Les blocs sont centrés par défaut, leurs assemblages aussi.

Il reste à faire la deuxième partie de ces affichages d’objets, c’est à dire de les rendre utilisables autrement que juste par des liens hypertextes. L’idée est de rendre les carrés de l’icône et de la couleur sensible au clic pour afficher un menu complet des actions sur l’objet. Les actions seront dépendantes des modules via la mise en place de nouveaux points d’accrochage (hooks).

Réflexion sur l’évolution de l’interface web pour nebule

Au fil du temps l’interface graphique, communément appelée Interface Homme-Machine (IHM), implémentée dans les dérivés de nebule s’améliore et se structure autour de la bibliothèque commune. Cette bibliothèque incorpore de mieux en mieux la préparation de plus en plus d’éléments graphiques communs.

Cependant elle reste insatisfaisante.

Il n’est pas question de parler d’un interface d’application qui apporterait quelques solutions à certains problèmes mais entraînerait de fait bien des problèmes d’interopérabilité et le suivi des codes qui vont avec.

L’interface web semble la plus adaptée aujourd’hui mais traîne malgré sa bonne standardisation la question de la gestion des multiples supports d’affichages. La philosophie habituelle à la mode consiste à faire gérer par même page l’ensemble des affichages possibles dans tout le gradient entre les plus minuscules smartphones et les ordinateurs aux écrans très haute résolution. Sans parler du très faible écart en résolution des écrans à mettre en parallèle à leur l’écart de tailles.

C’est sans compter aussi le questionnement sur l’usage invasif et disproportionné du JavaScript (JS). De plus en plus de pages web sur Internet incorporent des parties de code/JS/images/etc venant de différents CDN. L’éclatement du moteur de la page en de multiples dépendances est tenable avec l’Internet actuel mais est profondément en opposition au fonctionnement de nebule et est par nature très sensible à la fragmentation possible de l’Internet dans le futur. Le JS trop pointu est clairement une source de dysfonctionnement ainsi qu’une source de problèmes de sécurité.

L’interface comporte deux parties:

  1. le contenu de la page contenant l’information principale attendue par l’utilisateur ;
  2. le cadre de la page avec des informations liées à l’environnement de l’information affichée ou à l’application.

Ces deux parties doivent être plus clairement décorrélées graphiquement. L’idée est d’essayer de rendre plus léger, aérien, le contenu et plus discret le cadre.

La vision d’avenir, sauf catastrophe, ce sont d’un côté des écrans toujours plus grands avec des résolutions toujours plus fines. Quand on dit grand c’est vraiment grand, au point que de vouloir mettre en plein écran une application n’ai plus vraiment de sens. Et d’un autre côté une scission des appareils nomades en de multiples composants plus ou moins autonomes parmi lesquels l’écran sera détaché au plus près des yeux de l’utilisateur, là encore avec des résolutions très fortes et avec de la transparence (canal alpha). Il faut aussi voir disparaître le clavier et la souris au profit du tactile, de la commande vocale et du pilotage par les yeux et même via une interface avec le cerveau. Il faut penser dès maintenant à préparer l’affichage des pages pour qu’il y ai une continuité entre la page web affichée aujourd’hui et celle affichée avec les évolutions prévisibles de demain.

La présence quasi systématique du double carré d’un objet peut permettre de le rendre actif en y cachant un menu des actions possibles simplement en cliquant dessus. Ainsi une liste d’objet ne sera plus polluée par de multiples boutons dans le cadre et sous chaque objets. Le menu lié à l’objet est bien sûr contextuel dans l’application et dépendant du type d’objet. Dans la page qui affiche les entités, cliquer sur une entité fera afficher le menu lui correspondant dans lequel on trouvera le bouton qui permet de se connecter avec cette entité.

Dans les menus du cadre ou des objets, l’activation d’un bouton ne sera plus immédiatement suivi d’une action, et d’un rechargement de page, mais fera apparaître des informations plus précises sur l’action du bouton et demandera un déplacement explicite sur un nouveau bouton pour valider l’action. Ainsi ce fonctionnement n’est pas trop pénalisant pour un usage à la souris et est très adapté à l’usage mobile tactile sur de petits écrans.

Les messages qui s’affichent en début de contenu, typiquement des alertes, seront systématiquement affichés à chaque rechargement d’une page mais devront pourvoir être cachés pour mieux accéder au contenu.

L’affichage du contenu doit être centré par défaut horizontalement et verticalement. Sur un écran de petite résolution on doit limiter l’affichage pour avoir juste ascenseur vertical. Sur un écran de haute résolution le cadre sera suffisamment loin pour que tout ce que l’on fait sur l’objet en cours d’affichage soit clairement une action sur l’objet. On peut à l’avenir imaginer que l’espace du contenu dispose de plusieurs zones qui affichent des objets différents simultanément, et donc potentiellement dans des contextes différents.

Le cadre doit contenir les informations sur l’entité connectée et le contenu doit faire référence au besoin à la vue restreinte à une entité si ce n’est pas l’entité connectée.

Modification des sources d’aléa – implémentation

Suite à l’article Modification des sources d’aléa, la fonction getPseudoRandom a été modifiée dans la bibliothèque PHP orienté objet de nebule pour ne plus consommer du tout de ressource d’aléa mais en gardant une entropie forte.

La génération se fait depuis une graine qui est la concaténation de la date, de l’heure en micro-secondes, du nom de la bibliothèque, de la version de la bibliothèque et enfin de l’identifiant de l’instance locale du serveur. La graine dépendant donc surtout de l’heure avec une grande précision et est spécifique à chaque serveur.

La graine sert à générer via une fonction de hash l’état du compteur interne. Comme la taille du hash est fixe, une boucle permet d’alimenter la sortie en dérivant successivement l’état du compteur interne. À chaque tour de la boucle, l’état du compteur interne est dérivé en calculant le hash de lui-même. À chaque tour de la boucle, on concatène à la sortie le hash de l’état du compteur interne concaténé à une valeur fixe. L’état du compteur interne n’est jamais directement sorti et il est effacé en fin de génération de fonction.

Le bootstrap utilise aussi une génération pseudo aléatoire pour la création notamment d’identifiants temporaires. La bibliothèque PHP procédurale intégrée au bootstrap a aussi été modifiée. Elle fonctionne sur le même principe décrit ci-dessus. Une nouvelle fonction __pr est créée et les fonctions ne nécessitant par un aléa fiable ont été modifiées.

La fonction de hash actuellement utilisée pour la dérivation du compteur interne et la fonction sha256. Comme on attend pas de propriété cryptographique forte dans cette fonction, n’importe quelle fonction de hash peut faire l’affaire.

Ce sera disponible dans la prochaine version diffusée de la bibliothèque de nebule.

Modification des sources d’aléa

La bibliothèque nebule en PHP orienté objet présente deux fonctions de génération d’aléa dans la classe dédiée à la cryptographie.

Les fonctions :

  • public function getPseudoRandom($size=32)
  • public function getStrongRandom($size=32)

La première fonction getPseudoRandom permet de générer un aléa correct mais pas fiable, c’est à dire de qualité mais pas pour un usage cryptographique sûr. Il va servir principalement pour générer des identifiants d’objets de références.

La seconde fonction getStrongRandom permet de générer un aléa beaucoup plus fiable, c’est à dire réellement non prédictible, pour un usage cryptographique sûr. Cependant cet aléa est précieux parce que sa génération prendre du temps et peut consommer des ressources, ce qui limite la quantité de bon aléa que l’on peut demander à un instant donné. Il doit donc être réservé strictement à des usages requérant un aléa fiable.

Or, la fonction getPseudoRandom fait appel à la même fonction interne openssl_random_pseudo_bytes que getStrongRandom, ce qui veut dire qu’elle consomme de l’aléa précieux alors que ce n’est pas nécessaire.

Cette fonction getPseudoRandom va être modifiée pour générer un aléa correct mais non fiable à partir de la date/heure et une préparation via une ou plusieurs fonctions de hachage. Elle ne devra en aucun cas être utilisée comme source pour générer des mots de passes de session ou de protection des objets, etc… nécessitant un aléa de qualité cryptographique.

Modification de l’ordre de prise en compte des propriétés d’un objet

Je reprends progressivement le développement de nebule pour corriger le bugg de klicty et améliorer dans sylabe le module correspondant.
Et je tombe sur un problème non dans l’implémentation mais dans la façon dont on prend en compte les propriétés d’un objet, ou plutôt l’ordre de prise en compte lorsque cela est fait plusieurs fois. C’est à dire, quel propriété retient-on en priorité lorsqu’il y a plusieurs liens d’un objet vers plusieurs propriétés.
Le problème n’a pas une solution difficile en soi mais le fait qu’il concerne une brique importante de nebule me freine à le modifier sans plus de réflexion. Les implications que cela engendre peuvent être très importantes dans pleins d’endroits du code de la bibliothèque de nebule et des applications. Continuer la lecture de Modification de l’ordre de prise en compte des propriétés d’un objet

bootstrap – Mise en ligne

Une nouvelle 020161212 version du bootstrap est mise en ligne.

Cette version introduit les entités de recouvrement. Le fonctionnement est complet et tel que décrit dans les articles Entités de recouvrement, implémentation et configuration.

Le développement continue sur l’application option afin de la rendre plus facile à utiliser et pour ajouter de nouvelles possibilités. Il intègre la gestion des entités de recouvrement mais un bugg résiduel. Il n’est pas possible de définir une entité de recouvrement si l’entité instance de serveur n’est pas autorité locale et entité de recouvrement. Ce sera corrigé pour la prochaine version, il suffira que l’entité instance de serveur soit uniquement autorité locale.
Les prochaines versions de l’application option et de la bibliothèque feront la distinction entre autorités locales et globales. La notion d’administrateur pourrait apparaître en plus.

Le code est disponible ici :

ae5aa99c9ab66d37a43a1611c69a0aca2ff746b44ec68caf2f6f6bc024011f4f

Entités de recouvrement – configuration

Suite des articles Entités de recouvrement et implémentation.

L’objet de référence de définition des entités de recouvrement est l’objet contenant :

nebule/objet/entite/recouvrement

De nouvelles options permettent de gérer la prise en compte des entités de recouvrement par la bibliothèque nebule en PHP :

  1. permitRecoveryEntities (boolean, critical) : commutateur global d’activation des entités de recouvrement via les liens des autorités strictement locales. Par défaut à false.
  2. permitRecoveryRemoveEntity (boolean, careful) : commutateur qui permet à une entité de supprimer le partage de la protection d’un objet avec une entité de recouvrement. Par défaut à false.
  3. permitInstanceEntityAsRecovery (boolean, critical) : commutateur de définition de l’entité instance locale comme entité de recouvrement. Outrepasse les liens. Par défaut à false.
  4. permitDefaultEntityAsRecovery (boolean, critical) :commutateur de définition de l’entité par défaut comme entité de recouvrement. Outrepasse les liens. Par défaut à false.

Toutes les options sont en lecture seule, c’est à dire que les liens d’options ne sont pas pris en compte. Au besoin, ces options doivent être modifiées dans le fichier d’environnement.

A false, par défaut, la première option désactive complètement la détection des entités de recouvrement et le mécanisme de partage de protection des objets pour les entités de recouvrement.

La deuxième option, si à true, permet à une entité de supprimer le partage de protection à une entité de recouvrement particulière. Cette action doit être faite après la protection, réalisée systématiquement, et sur tous les objets protégés un par un. Cette option va faire disparaître le bouton de suppression de partage de protection dans les affichages, mais elle est aussi vérifiée lors de la suppression effective du partage de protection d’un objet si l’utilisateur tente la suppression de force.

Le lien de déclaration d’une entité de recouvrement a la forme :

  • action : f
  • source : entité instance locale, par exemple = 3af39596818c1229d7a3d08b9f768622903951305df728609a68a2957f7f3882
  • cible : entité de recouvrement, par exemple = 19762515dd804577f9fd8c005a7803ddee413f264319748e30aa2aedf318ca57
  • méta : objet de référence de recouvrement

La désactivation est un lien de type x.

Les liens doivent être signés de l’entité instance locale ou de l’entité par défaut en fonction des options de permission.

Entités de recouvrement – implémentation

Dans le précédent article sur les Entités de recouvrement qui date de plus de 6 mois, il était question de l’implémentation du mécanisme dans le code. Jusque là la liste des entités de recouvrement était renvoyée vide.
Ce mécanisme peut être une contrainte légale dans certains pays mais ce peut être aussi un moyen d’assurer plus sereinement la disponibilité des données sans remettre en question significativement la confidentialité de celles-ci. Sa portée est strictement local et ne doit pas devenir un comportement global sous peine de rompre la confiance dans l’ensemble du code de nebule.

La prochaine version de la bibliothèque nebule en PHP intègre le code nécessaire à la détection des entités marquées localement comme entités de recouvrement et le code qui se charge de dupliquer la protection des objets pour ces entités.

La définition des entités de recouvrement est purement locale et est attachée à l’entité instance locale. La détection d’entité de recouvrement se fait sur un lien de type f entre chaque entité définie comme entité de recouvrement et l’entité instance locale. Le champ méta du lien est l’objet de référence contenant nebule/objet/entite/recouvrement. Seuls les liens des autorités strictement locales sont pris en compte, c’est à dire à l’exception du puppetmaster, du maître de la sécurité et du maître du code.

La duplication de la protection se fait au niveau de la fonction (unique) de protection d’un objet setProtected(). Afin d’éviter la suppression du partage de protection avec une entité de recouvrement, la fonction cancelShareProtectionTo() ne supprime pas ce partage si l’entité est dans la liste des entités de recouvrement.
Afin de ne pas perturber l’utilisateur, les applications affichent tous les partages de protection mais n’affichent pas le bouton correspondant pour ces entités de recouvrement.

Les applications option, sylabe et klicty permettaient déjà l’affichage des entités de recouvrement même si elle était vide. Ces affichages ont été améliorés afin d’afficher en plus l’entité autorité locale qui a activé l’entité comme entité de recouvrement. Le but est d’avoir un mécanisme qui peut être contraignant et indiscret mais dont le fonctionnement doit être ouvert et loyal pour maintenir la confiance de l’utilisateur.
L’application option est maintenant le centre de gestion des entités de recouvrement. Il est possible, lorsque l’on déverrouille l’entité instance de serveur, d’ajouter ou de retirer des entités à la liste. Les autres entités ne peuvent faire que de l’affichage. Si un lien est généré par une autre entité, il est ignoré.

bootstrap – Mise en ligne

Une nouvelle 020161123 version du bootstrap est mise en ligne, le différentiel :

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Comme c’est un différentiel, il faut importer les liens puis copier les objets, et enfin remplacer le bootstrap. La bibliothèque et toutes les applications ont été mises à jour.

L’application 0 semble avoir des problèmes sur certains serveurs. Les serveurs de test ne semblent par contre pas concernés. Le problème est en cours d’investigation…

Renforcement de la lecture des objets – affichage

Suite de l’article sur le Renforcement de la lecture des objets, et type hash invalide.

L’argument $permitTruncate ayant disparu, c’est aussi l’option displayUnverifiedObjects qui n’a plus de raison d’être. Les fonctions d’affichage qui auraient pu devoir afficher un objet trop gros pour le vérifier n’en verront plus dans tous les cas.

En échange, une nouvelle option permitCheckObjectHash est mise en place dans la bibliothèque nebule en PHP orienté objet.
Elle est utilisée dans la fonction _getUnprotectedContent(). Elle va activer la vérification de l’empreinte des objets lus, ou plutôt forcer la lecture de l’objet même si son empreinte est invalide ou non vérifiable. C’est le pendant de l’option permitCheckSignOnVerify ayant la même signification pour la vérification des liens. Elle a true comme valeur par défaut. Elle n’est pas modifiable par lien, pour changer sa valeur par défaut il faut modifier le fichier des options.
Cette option est critique, elle doit toujours rester par défaut à true !

Renforcement de la lecture des objets – type hash invalide

Dans l’article sur le Renforcement de la lecture des objets, il était question notamment de la possibilité de supprimer ou pas un objet dont on ne peut pas vérifier l’empreinte parce que le type de hash est soit inconnu soit non reconnu.

Lors de l’échec de la récupération du type de hash de l’objet, on essaye tout de suite, si l’option permitSynchronizeLinks est à true, de synchroniser rapidement les liens de l’objet. Puis on essaie de relire le type de hash de l’objet.

Une nouvelle option permitDeleteObjectOnUnknowHash vient d’être ajoutée. Elle a true comme valeur par défaut. Elle n’est pas modifiable par lien, pour changer sa valeur par défaut il faut modifier le fichier des options.
Cette option est critique, elle doit toujours rester par défaut à true !

La nouvelle option est utilisée par la bibliothèque nebule en PHP en programmation orienté objet (library POO) par les fonctions checkConsistency() et _getUnprotectedContent() de la classe Object. La fonction _getProtectedContent() ne prend pas en compte cette option, elle se base uniquement sur _getUnprotectedContent() pour la lecture de l’objet protégé et de la clé de déchiffrement associée.

L’implémentation de l’option est un tout petit peu différent ce que l’on peut attendre. Lorsque l’on recherche le lien du type d’empreinte d’un objet (avec la pondération sociale), si aucun lien n’est trouvé ou si le nom de l’algorithme de prise d’empreinte n’est pas reconnu, alors il y a deux possibilités.
L’option permitDeleteObjectOnUnknowHash est à :

  1. false. Dans ce cas les deux fonctions retournent tout de suite un résultat booléen négatif ou un contenu vide.
  2. true. Comme aucun algorithme n’est trouvé, on utilise l’algorithme définit par défaut et on continue le processus de vérification dans les deux fonctions. Si l’empreinte ne correspond pas avec cet algorithme, l’objet est supprimé. C’est une façon de donner une chance à un objet pour lequel les liens auraient été partiellement synchronisés.

Dans la bibliothèque nebule en PHP en programmation procédurale (library PP), la lecture des objets se fait via les fonctions _o_ls1 et _o_lsx. La deuxième repose en fait sur la première. Et en début de fonction _o_ls1, un appel à la fonction _o_vr permet de vérifier le contenu de l’objet.
La fonction _o_vr ne prend en compte que les objets avec un hash fait avec l’algorithme par défaut, aujourd’hui sha256. L’option permitDeleteObjectOnUnknowHash n’est pas utilisée.

Dans les deux bibliothèques, si c’est l’objet avec d’identifiant 0, alors il est systématiquement supprimé.

Enfin, dans tous les cas, il ne faut surtout pas tenter de vérifier l’empreinte avec tous les algorithmes disponibles, cela reviendrait à permettre une attaque sur le plus faible de ceux-ci…

Renforcement de la lecture des objets

Dans la bibliothèque nebule en PHP orienté objet et dans certaines applications, un certain nombre de fonctions lisent le contenu des objets soit directement soit via la fonction getContent() de l’instance Object des objets. Toutes les lectures de contenus d’objets et de liens se font via la classe io de la bibliothèque et non directement par des fonctions de PHP de lecture de flux, de lecture directe. Les fonctions de la classe io ne font pas d’opérations cryptographiques, donc aucune vérification n’est possible à ce niveau.

Dans la bibliothèque se trouve aussi la fonction checkConsistency() pour vérifier le contenu d’un objet. Deux différences existent entre les deux fonction :

  1. La fonction getContent() lit des données et vérifie si l’empreinte est bonne sauf si l’objet est trop grand. Si l’objet est trop grand, un argument $permitTruncate permet de ne pas rejeter le contenu de l’objet si il est trop grand. Pour les petits objets la vérification se fait dans tous les cas. La limite d’un objet petit ou grand est définie par l’option ioReadMaxData. Si l’empreinte ne correspond pas, le contenu n’est pas conservé et un contenu vide est renvoyé à la fonction appelante. La fonction checkConsistency() ne renvoie pas de données mais vérifie juste l’empreinte, le résultat booléen renvoyé et négatif ou positif.
  2. La fonction getContent() ne supprime pas un objet si l’empreinte n’est pas bonne. La fonction checkConsistency() vérifie l’empreinte et, si l’empreinte n’est pas bonne, supprime l’objet via une fonction de la classe io.

Il est difficile de prendre une décision de suppression d’un objet parce que peut-être que l’algorithme de prise d’empreinte n’est pas reconnu par la machine sur laquelle tourne l’instance serveur. En cas d’absence de possibilité de vérification comme un type d’empreinte inconnu ou un objet trop grand, il faut renvoyer un contenu vide ou résultat négatif mais il ne faut pas supprimer l’objet. Quoique dans un mode paranoïaque, il faut peut-être prévoir de supprimer tout objet non vérifiable, à voir.

Pour commencer l’argument $permitTruncate n’a pas de raison d’être, il est contre productif parce qu’il affaibli l’ensemble du système. Il va être supprimé et les applications qui affichaient un objet avec un message comme quoi l’objet est trop gros vont afficher un message d’erreur sans le contenu.

Ensuite, la fonction getContent() fait appel à une fonction privée _getProtectedContent() pour lire le contenu d’un objet protégé. Elle va maintenant sous-traiter aussi la lecture des objets non protégés à une fonction privée _getUnprotectedContent(). Cette nouvelle fonction sera très similaire à la fonction checkConsistency() mais renverra un contenu complet ou vide au lieu d’un résultat booléen. Et bien sûr l’objet sera supprimé en cas d’empreinte invalide. Et la fonction _getProtectedContent() utilisera la fonction _getUnprotectedContent() pour la lecture de tous les objets accessibles non protégés.

La suppression de l’argument $permitTruncate va poser un gros problème pour l’affichage des gros objets. Ceux-ci via le navigateur peuvent être affiché dans certains cas parce que le navigateur les télécharge sur le serveur web pour les afficher au fur et à mesure. C’est le cas des vidéos non protégées. Une des options pour résoudre ce problème est peut-être d’utiliser le lien de type s jusque là inexploité par la bibliothèque…

Signature du bootstrap

Jusque là, le bootstrap était le seul code à ne pas être vérifié. Il est le premier code à charger et si il lui est possible de calculer sa propre empreinte, il n’est pas possible de pouvoir vérifier et certifier celle-ci comme c’est le cas pour la bibliothèque. Et c’est logique, le bootstrap peut avoir été modifié pour ne plus se vérifier et dire que tout va bien.

On contournait le problème jusque là via les applications. Il fallait tenir à jour une liste des bootstrap supportés par l’application (ou vice versa en fait). Ça n’était pas pratique en fait.

Et puis les objets de références sont arrivés pour la bibliothèque et les applications.

Rien n’empêche de créer un objet de référence pour le bootstrap aussi, sur le même modèle que celui de la bibliothèque. Et c’est plus simple à mettre en place en fait. Il faudra juste ajouter le lien de référence pour toute nouvelle version du bootstrap et presque automatiquement toutes les applications le reconnaîtront juste en cherchant si il y a un lien de référence.

Dans le même temps, cette méthode à le mérite de permettre au bootstrap aussi de lui-même tester sa propre empreinte en regardant si il a bien le lien de référence. ce n’est pas infaillible, comme dit au début, mais c’est mieux que rien et c’est facile à implémenter.

Et ça marche bien. Une nouvelle version du bootstrap est diffusée avec cet ajout et quelques corrections mineures :

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Avancement du bootstrap

Une nouvelle version du code du bootstrap en php procédurale est diffusée :

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Comme d’habitude, l’identifiant est sont empreinte sha256. C’est le seul code qui ne peut pas être signé.

Sauf problème de dernière minute lors des tests sur Internet, cette version est fonctionnelle et complète.

Il manque par contre les liens signés du maître du code bachue pour désigner la bibliothèque et les applications. Les différentes applications se lancent sauf sylabe qui coince sur un de ses modules. Lorsque l’ensemble sera à peut près stable, le tout sera mis en ligne.

Du fait des grands changements dans la gestion des arguments en ligne et des applications, les applications actuellement en ligne sur Internet ne sont plus compatibles avec le nouveau bootstrap.

Avancement sur le bootstrap

Le travail sur le bootstrap progresse.

La modification du code pour rechercher la bibliothèque et les applications à partir des objets de référence est maintenant complète et fonctionnelle.

Les nouveaux arguments sont aussi fonctionnels. Il reste à vérifier que les applications utilisent bien ces nouveaux arguments.

La face erreur du bootstrap :

020161030 bootstrap_-_2016-10-30_19.22.10

La face de sélection des applications, dite application 0 :

020161030 bootstrap_-_2016-10-30_19.33.18

La face passagère de pré-chargement d’une application :

020161030 bootstrap_-_2016-10-30_20.05.05

bootstrap – pré-chargement des applications

Suite à la Reprise du bootstrap en programmation procédurale, le code à été en très grande partie revu.

La version en programmation procédurale est maintenant utilisée par défaut. La version en programmation orientée objet est laissée en l’état, elle n’est plus fonctionnelle.

Le nouveau bootstrap est pleinement fonctionnel à l’exception de la partie de premier chargement lorsque l’on installe une nouvelle instance de serveur.

Contrairement à avant, les applications et la librairie sont pré-chargés lors du premier lancement de l’application. Cela se passe dans une page dédiée qui une fois l’application en mémoire fait un rechargement de la page. Au rechargement, on est dans l’application. La page de pré-chargement peut être un peu longue comme dans la capture d’écran plus bas mais sur des machines récentes elle passera en moins d’une seconde.
Surtout, cette fonctionnalité qui paraît un peu cosmétique au premier abord va permettre de mieux gérer la sérialisation/désérialisation des différentes instances d’une application. C’est à dire qu’une fois le pré-chargement réalisé avec tous les calculs et parcours de liens effectués, le chargements suivants seront beaucoup plus rapides.

Le travail sur le pré-chargement a contraint la remise à plat des fonctions liées à l’instanciation et à la sérialisation/désérialisation des différentes classes des applications. Cela a été l’occasion de faire le ménage aussi; De fait, les applications ne sont plus compatibles avec les anciennes version du bootstrap.

Voici donc à quoi ressemble le bootstrap lorsqu’il est interrompu par l’utilisateur ou si il y a une erreur :

020161011 - bootstrap_-_2016-10-11_22.11.40
Page du bootstrap interrompu sur initiative de l’utilisateur.

Et enfin, voici à quoi ressemble la page de pré-chargement des applications :

020161011 - bootstrap_-_2016-10-11_22.10.53
Page de pré-chargement de l’application sylabe.

Mode de récupération

Un mode de récupération était déjà plus ou moins bien implémenté. Il a été repris à l’occasion de la ré-écriture du bootstrap et il a notamment été corrigé dans la librairie nebule.

L’activation de ce mode de récupération empêche simplement l’entité instance du serveur et l’entité par défaut de devenir autorités locales. C’est à dire que les options qui leur permettent de devenir autorités locales ne sont plus pris en compte.
Le fait d’être autorité locale permet de générer des liens, qui seront réellement reconnus, pour faire des mises à jours de la librairie et des applications au même titre que le maître du code bachue. C’est comme cela que l’on peut travailler le code signé sans avoir recours en permanence au maître du code. Et c’est aussi comme cela que l’on peut mettre en place sa propre application sans qu’elle soit signée du maître du code.

L’activation peut se faire via les arguments de l’URL en ajoutant rescue si l’option permitOnlineRescue est à true.
En cas de besoin, option modeRescue permet à true d’activer et de forcer le mode de récupération sans tenir compte de l’option permitOnlineRescue.